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Revue de presse

Revue de presse : Du 14 au 18 novembre 2022

19 novembre 2022
Temps de lecture : 22 minutes

Actualités régionales  Pourquoi l’Union africaine refuse de sanctionner le Tchad ? Source tv5monde.com Le président de la Commission de l’Union africaine, le tchadien Moussa Faki, présentait ce vendredi 11 novembre un rapport demandant des sanctions immédiates contre le pouvoir militaire en place au Tchad du général Mahamat Idriss Déby. En cause : le refus d’une transition vers un pouvoir civil et la répression meurtrière des manifestations du 20 octobre. Mais le Conseil Paix et sécurité (CPS) en a décidé autrement. Décryptage avec Enrica Picco, directrice Afrique centrale à International Crisis Group (ICG). “C’était un rapport très dur pour le pouvoir en place, beaucoup plus dur que ce qui était attendu”, commente Enrica Picco, avocate et directrice Afrique Centrale de l’International Crisis Group (ICG). Quelques jours avant le vote devant le Conseil Paix et Sécurité de l’Union africaine, le rapport du président de la Commission, le tchadien Moussa Faki, ancien Premier ministre de 2003 à 2005, a fuité dans la presse, provoquant la colère du président Déby qui en avait découvert la teneur. “Il a souligné la violation des accords pris au début de la transition, notamment l’inéligibilité des membres de la transition lors d’élections à venir, qui devait marquer le retour du pouvoir civil. Il condamnait également de manière très forte les violences et la répression policière dans les manifestations du 20 octobre à N’Djamena”, poursuit-elle. Tchad : le rapport de Faki Mahamat pas « contesté » (UA). Source journale de brazza.com Le président de la Commission de l’Union africaine (UA), le Tchadien Moussa Faki Mahamat, n’a pas été suivi dans sa volonté de faire sanctionner les autorités de transition de son pays.Certains médias ont parlé de « camouflet » pour Moussa Faki Mahamat après la réunion du Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’UA du vendredi 11 novembre. Mais il n’en est rien d’après la porte-parole du président de la Commission de l’Union africaine (UA), Ebba Kalondo. En effet, dans un rapport accablant sur le Tchad présenté devant les quinze membres de ce Conseil à Addis-Abeba, en Ethiopie, Moussa Faki Mahamat espérait des sanctions contre les autorités tchadiennes, sous le feu des critiques depuis le 20 octobre. Les forces de l’ordre avaient violemment réprimé les personnes qui manifestaient contre la prolongation de la transition, occasionnant officiellement une cinquantaine de décès et 300 blessés. Le président de la Commission de l’UA, qui « a fait le serment de s’en tenir toujours aux principes et décisions », note que la junte militaire tchadienne a « violé (des) principes et décisions » en allongeant de deux ans la durée de la transition et en ouvrant la voie à une candidature du général Mahamat Idriss Déby Itno à l’élection présidentielle. Alors que des sources affirment que seuls trois des quinze pays membres du CPS de l’UA ont soutenu la demande de sanctions de Moussa Faki Mahamat contre N’Djamena, Ebba Kalondo estime que son patron n’a pas subi de revers. « De même qu’il a été accusé d’avoir favorisé le Tchad en 2021, il est accusé aujourd’hui de vouloir le sanctionner. Aucun membre du CPS n’a contesté le rapport qu’il a présenté », a précisé la porte-parole du président de la Commission de l’Union africaine (UA). Manifestations au Tchad: les acteurs politiques cherchent une sortie de crise. Source msn.com Le Tchad est toujours dans une situation tendue trois semaines après les violences du 20 octobre et la mort d’au moins 50 personnes en marge de manifestations contre la transition. Vendredi 11 novembre, le gouvernement a révélé que 621 personnes avaient été envoyées à la prison de haute sécurité de Koro Toro. Des enquêtes sont en cours, en attendant une sortie de crise, mais les différents acteurs politiques ont déjà des pistes. Avec notre envoyé spécial à Ndjamena, Sébastien Németh Ancien ministre, Avocksouma Djona Atchenemou vit désormais dans la clandestinité. Le chef du parti les Démocrates et membre de Wakit Tama demande des mesures urgentes pour apaiser le climat : Il faut libérer tous ces jeunes, car il y a des gens qui n’ont absolument rien fait. Il faut qu’on lève la mesure qui fait que les principaux acteurs de l’opposition se taisent ou quittent le pays. Il faut qu’ils reviennent. Burkina :Lutte contre le terrorisme: le Chef de l’Etat présente la situation sécuritaire aux patrons de presse. Source wakatsera.com Le Président de la Transition, le Capitaine Ibrahim TRAORE, a rencontré le vendredi après-midi les patrons de presse burkinabè et leurs responsables en charge de l’information pour une prise de contact et d’échanges sur la situation sécuritaire de notre pays. Pendant plus de deux heures d’horloge, le Chef de l’Etat et les acteurs de la presse ont eu des échanges francs et sincères sur l’évolution de la menace, les groupes terroristes agissant sur le territoire burkinabè et leurs ambitions. Tout en saluant le travail abattu par la presse pour l’animation de la vie nationale, le Capitaine TRAORE a interpellé les acteurs sur leur responsabilité dans la collecte et le traitement de l’information en cette période de crise qui menace même l’existence de notre pays. Il les a exhortés à plus de patriotisme et à éviter de servir la cause de l’ennemi dans leur travail. « Je ne vous demande pas de faire les éloges du Capitaine TRAORE, mais traiter l’information de sorte à ne pas démoraliser les combattants au front », a indiqué le Président de la Transition aux patrons de presse. Conscient que le terrorisme est aussi une guerre de communication, le Chef de l’Etat a invité les journalistes à jouer leur partition dans la reconquête du territoire en travaillant à galvaniser les troupes combattantes au front. Le Tchad échappe aux sanctions du Conseil de paix et de sécurité l’UA. Source aa.com.tr Le Conseil paix et sécurité (CPS) de l’Union africaine (UA) s’est réuni, vendredi 11 novembre, à Addis-Abeba sur la situation du Tchad sans trouver de consensus sur les sanctions Le Conseil de paix et de sécurité a souligné, dans un communiqué émis à la fin de la réunion, qu’il a étudié un rapport du président de la commission de l’UA, le Tchadien Moussa Faki Mahamat qui réclamait des sanctions contre les dirigeants de la transition, principalement le chef de la junte Mahamat Idriss Déby, qui n’ont pas respecté leur engagement de remettre le pouvoir aux civils dans un délai de 18 mois. « Dans le cas tchadien, le CPS avait rappelé les principes de l’UA et a pris à trois reprises la même décision sur l’inéligibilité des militaires et de la durée de la transition. Les autorités de la transition ont violé ces principes et décisions », a relevé dans son communiqué, l’UA ajoutant qu’« aucun membre du CPS n’a contesté le rapport qu’il a présenté ». Selon l’UA, « certains membres du CPS ont estimé qu’il faut continuer à accorder aux autorités de la transition un traitement dérogatoire, d’autres qu’il faut les sanctionner en suspendant le pays conformément aux règles » de l’organisation. Dans son rapport présenté au CPS, vendredi, le président de la Commission de l’Union africaine a désavoué la décision de la CEEAC de nommer Félix Tshisekedi facilitateur du processus de transition au Tchad.  COP27 : au cœur des enjeux climatiques, le Sahel tente d’enrayer les effets du réchauffement. Source france24.com Considérée comme l’une des régions du monde les plus menacées par les effets du réchauffement, le Sahel est confronté à une recrudescence d’épisodes climatiques extrêmes. France 24 analyse les nombreux enjeux de cette crise, à l’agenda de la COP27, qui se tient jusqu’au 18 novembre en Égypte. À Charm el-Cheikh, les dirigeants africains ont de nouveau appelé les pays riches à accélérer leurs investissements pour lutter contre le réchauffement climatique. Alors que le financement annuel de 100 milliards de dollars promis par les pays développés aux plus pauvres tarde à se concrétiser, la dégradation de la situation en Afrique, en particulier au Sahel, suscite de vives inquiétudes. Ce vaste territoire, qui s’étend sur 5 000 kilomètres d’ouest en est, sous le désert du Sahara, est l’une des zones les plus exposées au réchauffement de la planète. Trois de ses pays – le Mali, Niger et le Tchad – figurent parmi les sept États du monde les plus vulnérables. Une situation qui favorise l’exode et aggrave lourdement l’insécurité régionale. Accord de crédit : plus de 35 milliards de Fcfa accordés au Lac Tchad. Source actucameroun.com De la sécheresse aux crises en passant par l’insécurité alimentaire austère, les conflits internes, le terrorisme et la pérégrination de populations, posent de graves gênes dans cette partie de la planète. Un geste qui va sauver qui ? Le ministre de l’Economie de la planification et de l’aménagement du territoire (Minepat), Alamine Ousmane Mey et le résident de la Banque mondiale au Cameroun, Abdoulaye Seck, viennent de signer il y a quelques jours, un accord de crédit d’un montant de 400 millions de dollars soit 35,94 milliards de Fcfa pour le financement du Projet de développement de la région du Lac Tchad (Prolac). Il s’agit d’un accord dont la périodicité est connue (20212026). De façon claire et objective cet accord vise entre autres : l’accroissement du niveau de revenu d’environ 40 000 personnes vivantes dans cette zone; le renforcement des capacités de 60 chercheurs, enseignants et étudiants issus d’Instituts de recherche de l’université de Maroua; la réhabilitation d’environ 200 Km de route à travers le traitement des points critiques mais surtout l’accroissement de la productivité agricole d’environ 5 % en moyenne. Conseil de sécurité:la lutte contre le terrorisme en Afrique passe par la responsabilité des États et l’appui de la communauté internationale. Source press.un.org À l’initiative de sa présidence ghanéenne, le Conseil de sécurité a tenu, ce matin, un débat de haut niveau sur le thème de « la lutte contre le terrorisme en Afrique: un impératif pour la paix, la sécurité et le développement », au cours duquel ont été soulignées la responsabilité des États dans la lutte et la prévention du terrorisme, mais aussi la nécessité d’un soutien international à cet effet. Ce débat de haut niveau limité aux États membres du Conseil et aux intervenants extérieurs –le Secrétaire général représenté par la Vice-Secrétaire générale, le Président de la Commission de l’Union africaine, une représentante de l’Union européenne et la Directrice de l’ONG International Crisis Group– devait amener les participants à examiner comment les missions de paix des Nations Unies en Afrique peuvent mieux appuyer les actions régionales visant à lutter contre le terrorisme; comment l’ONU peut aider les États Membres à renforcer leur résilience afin de freiner la propagation du terrorisme et de l’extrémisme violent dans la région du Sahel et les zones côtières d’Afrique de l’Ouest; et à quel mécanisme de financement durable il serait possible de faire appel pour soutenir le renforcement de la résilience face au terrorisme dans ces mêmes régions. Burkina Faso : Le Chef de l’Etat Ibrahim Traoré décide de garder son salaire de Capitaine. Source le faso.net Le Président de la Transition, le Capitaine Ibrahim TRAORE, a présidé ce mercredi, l’hebdomadaire Conseil des ministres. Le ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Porte-parole du Gouvernement, Jean Emmanuel Ouédraogo, a fait le point à l’issue des travaux du Conseil. Il était accompagné du ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité, Boukaré ZOUNGRANA et du ministre de la Santé et d’l’Hygiène publique, Robert Lucien Jean-Claude KARGOUGOU. Le Conseil a adopté un décret portant rémunération du Chef de l’Etat, du Premier ministre, des Présidents d’institution et des membres du Gouvernement. « A ce niveau, le Conseil des ministres a décidé de l’abrogation du décret d’avril 2022. Cette abrogation consacre le retour aux dispositions du décret de 2008 », a déclaré le Porte-parole du Gouvernement. L’ONU appelle à soutenir la force du G5 Sahel, une composante importante de la réponse à l’insécurité. Source news.un.org La situation sécuritaire au Sahel continue de se détériorer, a déclaré mercredi une haute responsable de l’ONU au Conseil de sécurité, expliquant que la violence terroriste aveugle « signifie que des milliers de civils innocents souffrent et que des millions d’autres sont contraints de quitter leur foyer ». « Cette insécurité exacerbe une situation humanitaire déjà catastrophique », a déclaré Martha Pobee, Sous-Secrétaire générale pour l’Afrique au Département des affaires politiques, soulignant que les femmes et les enfants sont les principales victimes de la violence. Dans ce contexte, la force conjointe du G5 Sahel – créée en 2017 par les chefs d’État du Burkina Faso, du Tchad, du Mali, de la Mauritanie et du Niger pour lutter contre le terrorisme dans la région – reste une composante importante de la réponse à l’insécurité. Mali : Londres justifie le retrait de ses soldats de la Minusma. Source msn.com Le gouvernement britannique accuse les autorités maliennes de ne pas être disposées à travailler pour assurer une stabilité et une sécurité durables.Le Royaume-Uni continuera de soutenir les missions de maintien de la paix de l’Onu au Sahel, mais plus à partir du Mali. Londres a en effet officialisé, lundi dernier, le retrait de ses troupes de ce pays ouest-africain confronté à la récurrence des attaques jihadistes. « Aujourd’hui, […], je peux annoncer que le contingent britannique quittera également la Minusma (Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali) plus tôt que prévu. […], nous devons être clairs sur le fait que la responsabilité de tout ceci incombe à Bamako. Deux coups d’État en trois ans ont sapé les efforts internationaux pour faire avancer la paix », avait déclaré, lundi devant le parlement, le secrétaire d’État à la Défense, James Heappey. Comme Paris, Londres va également redéployer ses troupes dans d’autres pays de la région afin de continuer sa lutte contre les groupes jihadistes. Lundi et mardi prochains, Accra, la capitale ghanéenne va accueillir une réunion qui va regrouper divers acteurs « pour coordonner notre réponse renouvelée à l’instabilité dans le Sahel », a informé M. Heappey. ‹› Le Niger poursuivra sa coopération militaire « bénéfique » avec la Russie (Ministre de la Défense) C. Source aa.com.tr  Le ministre nigérien de la Défense nationale Alkassoum Indatou a déclaré, mardi, que le Niger poursuivra sa coopération militaire « bénéfique » avec la Russie. Il a fait cette déclaration à l’issue d’une audience accordée à l’ambassadeur de Russie au Niger, Igor Gromyko, accompagné du chef de la mission militaire russe au Niger, tous deux résidant au Mali. « Une délégation russe conduite par l’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la fédération de Russie au Niger avec résidence en République du Mali, SEM Igor Gromyko et comprenant le chef de la mission militaire de Russie au Niger également avec résidence Mali a été reçue par le ministre de la Défense nationale Alkassoum Indatou « , a rapporté le site d’information du ministère nigérien de la Défense nationale. Paix et sécurité / Peace & Security Burkina: l’ONU demande une enquête sur des possibles exactions dans le Nord. Source  abidjantv.net Au Burkina Faso, « il est crucial qu’une enquête soit rapidement menée » sur les allégations d’exactions militaires, dans le nord du pays, a déclaré lundi 14 novembre à RFI Seif Magango, porte-parole du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme (HCDH). Samedi 12 novembre, le gouvernement burkinabè a publié un communiqué pour annoncer l’ouverture d’une investigation à ce sujet. Les forces de défense et de sécurité burkinabè (FDS) ainsi que les Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) sont soupçonnés d’avoir tué de nombreux civils, dans plusieurs villages près de Djibo, dans la région du Sahel, dans le nord du pays. C’est une note du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme (HCDH) qui a alerté le gouvernement burkinabè : elle évoque des « tirs d’obus sur les villages de Holdé, Yaté, Ména et Dabere-Pogowel », effectués par le 14ème régiment inter-armée de Djibo le 9 novembre. Lutte contre le terrorisme : la France cède deux hélicoptères GAZELLE dotés de canon de 20 mm aux FAN. Source actuniger.com Le ministre de la Défense nationale Alkassoum INDATTOU a réceptionné ce mercredi 16 Novembre 2022 à la Base Aérienne 101 de Niamey,  des équipements militaires destinés aux Forces Armés Nigériennes. Ces matériels militaires fournis par la France dans le cadre du projet de formation hélicoptère (FHEL) de l’armée de l’air du Niger sont composés de 2 hélicoptères de type gazelle SA342 L1 et de 7 Canons de 20 mm au potentiel de 8000 coups chacun et permettront de renforcer les capacités de l’armée de l’air nigérienne dans son programme de montée en puissance d’un escadron d’hélicoptères de combat. Tchad : des affrontements intercommunautaires ont fait plus de 500 morts depuis le début de l’année. Source news.un.org Les affrontements intercommunautaires au Tchad auraient fait depuis le début de l’année plus de 500 morts, 600 blessés et plus de 7.000 déplacés, ont indiqué mardi les Nations Unies, relevant une légère hausse par rapport à 2021. « En 2022, le bilan des tensions communautaires au Tchad indique une courbe ascendante par rapport à l’année dernière avec plus de 528 morts à la date du 9 octobre 2022 contre plus de 400 en 2021 », a indiqué le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA), dans son dernier rapport qui donne un aperçu des conflits communautaires (inter et intra-communautaires) en novembre 2022. Selon le dernier décompte, au moins 36 cas de violences communautaires ont été rapportés dans le pays. Le Sud enregistre 56% des conflits communautaires  (20 au Sud, 5 à l’Est, 5 au Lac, 5 au Centre et 1 au Nord), avec une forte proportion (90%) pour la gestion des ressources naturelles (conflits agriculteurs-éleveurs). NIGER UA: Ouverture réunion conjointe des ministres de l’industrie et de la diversification économique de l’Union Africaine. Source aniamey.com Le Premier Ministre, Ouhoumoudou Mahamadou a présidé, ce lundi 7 novembre 2022 au centre de conférence Mahatma Gandhi de Niamey, la cérémonie d’ouverture de la réunion des ministres de de l’industrie et de la diversification économique de l’Union Africaine (UA) en prélude au Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’UA qui se tiendra à Niamey du 20 au 25 novembre 2022. Cette rencontre vise à identifier les obstacles à l’industrialisation du Continent ainsi que les leviers permettant de stimuler les processus d’industrialisation afin de proposer aux Chefs d’Etat et de Gouvernement, des solutions concrètes en droite ligne avec le Plan de développement industriel Africain. Nigeria : des djihadistes ont tué une vingtaine de femmes soupçonnées de pratiquer la sorcellerie. Source linfo.re Interrogée sur ce drame, l’armée nigériane n’a pas apporté de réponse dans l’immédiat, mais une enquête est en cours, selon des sources sécuritaires.

Une quarantaine de femmes arrêtées

Une vingtaine de femmes soupçonnées de pratiquer la sorcellerie ont été tuées par des militants de Boko Haram au Nigéria. Ce massacre a eu lieu après la mort soudaine des enfants d’un commandant du groupe djihadiste dans le nord-est du pays, ont déclaré dimanche des proches et une rescapée. Sur ordre du chef djihadiste Ali Guyile, une quarantaine de femmes ont été interpellées la semaine dernière puis retenues dans le village d’Ahraza, près de la ville de Gwoza dans l’État du Borno. « Il (Guyile) a dit qu’il allait enquêter sur notre implication dans la mort de ses enfants et donner une punition appropriée si nous étions reconnues coupables », a confié Talkwe Linbe qui a pris la fuite vers la capitale régionale Maiduguri après avoir été aidée par son petit ami. La femme de 67 ans a affirmé que le chef djihadiste a donné l’ordre d’abattre 14 d’entre elles jeudi, relate Le Figaro. Humanitaire/ Humanitarian Sahel : l’ONU met en garde contre l’aggravation des déplacements en l’absence de mesures climatiques. Source news.un.org Sans investissement urgent dans l’atténuation et l’adaptation au changement climatique, les pays du Sahel risquent de connaître des décennies de conflits armés et de déplacements exacerbés par la hausse des températures, la pénurie de ressources et l’insécurité alimentaire, ont averti mercredi les Nations Unies. Selon un rapport du Bureau du Coordinateur spécial des Nations Unies pour le développement au Sahel et l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), si rien n’est fait l’urgence climatique mettra encore plus en péril les communautés sahéliennes. « Au Sahel, la crise climatique se combine à une instabilité croissante et au faible niveau d’investissements dans le développement pour créer un mélange déresponsabilisant qui pèse lourdement sur les communautés sahéliennes, avec le risque supplémentaire de compromettre la réalisation des Objectifs de développement durable », a déclaré le Coordinateur spécial, Abdoulaye Mar Dieye. Même avec des politiques ambitieuses d’atténuation du changement climatique, les températures au Sahel devraient augmenter de 2,5°C d’ici 2080. Si l’action urgente est encore retardée, elles pourraient augmenter de 4,3°C. L’ONU met en garde contre l’aggravation des conflits et des déplacements au Sahel en l’absence de mesures climatiques immédiates. Source unhcr.org Une femme arrose ses légumes dans un potager aménagé sur des terres auparavant délaissées à Ouallam, au Niger. Le potager est exploité par des réfugiés, des personnes déplacées internes et des habitants de la région.   © HCR/Colin Delfosse Sans des investissements immédiats dans les mesures d’atténuation et d’adaptation du climat, les pays du Sahel risquent de connaître des décennies de conflits armés et de déplacements aggravés par la hausse des températures, la pénurie de ressources et l’insécurité alimentaire, selon le Coordonnateur spécial des Nations Unies pour le développement au Sahel et le HCR, l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés. Selon un rapport publié aujourd’hui, intitulé « De la réaction à l’action – Anticiper les zones particulièrement vulnérables au Sahel », si rien n’est fait, la crise climatique mettra à l’avenir davantage en péril les communautés sahéliennes. Les inondations, les sécheresses et les vagues de chaleur extrême compromettront l’accès à l’eau, à la nourriture et aux moyens de subsistance, et augmenteront le risque de conflit. À terme, cette situation contraindra davantage de personnes à fuir leur foyer.  STABILISATION/DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE Extrême-Nord: 1810 milliards de FCFA pour reconstruire la région. Source actuniger.com C’est le montant de son plan spécial de reconstruction estimé par l’État. Cinq mois après sa création, le Programme spécial de reconstruction et de développement de la région de l’Extrême-Nord a un coordonnateur. Alhadji Magra Massaou, a été nommé au même titre que son adjoint Madjadoumbaye Jérémie, le 4 novembre dernier par le Premier ministre, Joseph Dion Ngute. Structuré autour de trois composantes opérationnelles, ce plan d’un coût global de 1810 milliards FCFA, a pour mission principale le relèvement socioéconomique de la région, en assurant une paix durable, la coordination et le suivi de l’exécution des projets d’investissement. Il va ainsi assurer la reconstruction des infrastructures détruites par Boko Haram et achever les chantiers abandonnés, développer les infrastructures pour assurer la relance des activités socioéconomiques, accompagner les populations pour le développement de leurs activités socioéconomiques et renforcer la résilience aux changements climatiques. Difficile cependant de savoir si ces fonds sont déjà mobilisés et le début de cette reconstruction.

À propos de l’auteur

Samira Abdoulaye Rabe