Les parents ont du mal à vacciner les nouveaux nés à N’Djamena et à Liwa. Le directeur de programme national de vaccination justifie la situation dans la capitale tchadienne par la grève des services publics. Docteur Ahmat Outman souligne dans une interview accordée à Dandal Kura Radio International N’Djamena, il déclare, nous citons, c’est un danger de ne pas vacciner au BCG les nouveaux nés. Si l’adulte est malade de tuberculose et d’autres maladies contagieuses, c’est très facile de transmettre au nouveau-né. Il appelle les parents à amener leurs bébés à la vaccination parce que c’est gratuit. Le directeur du programme national de vaccination recommande aux parents des nouveaux nés de ne pas s’arrêter à un centre de sante fermé pour cause de grève. Il cite certains centres ou les parents peuvent amener leurs nouveau-nés et être sur de les vacciner : « Certains centres de sante sont ouverts dans la matinée. Les hôpitaux tels que l’hôpital de Farcha et le centre de sante de Farcha ou bien Ancien Vantou, ou les vaccinateurs sont là. Pour ceux qui sont en province les centres de santé sont souvent opérationnels dans la matinée. Ce n’est ne pas fermer. La grève ne pas a cent pour cent. Le vaccin est gratuit ».
A Liwa, dans la préfecture du même nom, un rupture de stock de ces vaccins est signalé à l’hôpital de Liwa, comme l’indique Mahamat Adam, responsable du programme élargi de vaccination.
Par contre, le vaccin est disponible à l’hôpital régional de Bol, chef-lieu de la région du lac, selon le major de cet hôpital.