Actualités régionales 

36è sommet de l’ Union Africaine,« Un petit parmi les grands », s’exclame Le Monde Afrique. source 

En effet, « les Comores et ses moins d’un million d’habitants se retrouvent aux commandes du continent. Azali Assoumani est devenu samedi le nouveau président en exercice de l’Union africaine. C’est la première fois qu’un pays insulaire au poids diplomatique limité obtient un tel niveau de responsabilité. »

Le 36e sommet des chefs d’États de l’Union africaine  s’est achevé  dimanche 19 février à Addis-Abeba, en Éthiopie, adoption des dizaines de décisions, déclarations et résolutions, source 

Au nombre de ces décisions, le maintien de la tolérance zéro  face aux coups d’Etat. L’Union africaine maintient sa « tolérance zéro » face aux changements de pouvoir non-démocratiques.

L’Union africaine a réaffirmé sa position, dimanche 19 février, en clôture du 36e sommet de l’organisation, quant aux changements de pouvoir anticonstitutionnels : c’est toujours « tolérance zéro ».

les pays membres de la Cédéao, réunis à Addis-Abeba, avaient également décidé de maintenir leurs sanctions contre le Mali, le Burkina Faso et la Guinée et d’imposer en outre des « interdictions de voyager » aux membres du gouvernement et aux représentants de ces pays.

Au Burkina Faso, nouvelle attaque meurtrière dans la région sahélienne

Trois jours après l’embuscade de Déou, les soldats du détachement de Tin-Akoff ont été visés lundi 20 février, près de la frontière avec le Mali selon des sources sécuritaires. Au moins 19 d’entre eux ont été tués, une trentaine sont blessés et un grand nombre portés disparus. source

Une source sécuritaire a évoqué là encore de « violents combats » entre les assaillants et les soldats burkinabè de Tin-Akoff. « L’armée de l’air est intervenue par des frappes aériennes pour repousser les assaillants », précisent nos sources. Une riposte qui a permis de « neutraliser » plusieurs terroristes.En plus des pertes enregistrées dans les rangs des soldats, de nombreux blessés ont été transférés dans les centres de santé. Et le bilan pourrait s’alourdir : une trentaine de personnes manquent toujours à l’appel.

G5 Sahel : le vice-président de la Banque mondiale, Ousmane Diagana, a appelé à la solidarité mondiale pour faire face aux défis du Sahel. C’était dans son adresse aux chefs d’Etats du G5 Sahel lors du sommet extraordinaire tenu le 20 février à Ndjamena.  Source

Le vice-président a tout d’abord salué les orientations fixées par les chefs d’États lors de cette session extraordinaire pour redynamiser la collaboration avec le G5 Sahel en tant que plateforme privilégiée pour la coopération au Sahel.
Il a ensuite évoqué le soutien capital que la Banque mondiale apporte aux pays du Sahel, en ayant quadruplé ses ressources au cours des dix dernières années et mobilisé plus de 8,9 milliards de dollars entre 2020 et 2023.

Ousmane Diagana a souligné que les défis spécifiques auxquels le Sahel est confronté, tels que la fragilité institutionnelle, l’insécurité alimentaire, la pauvreté de l’apprentissage, l’employabilité des jeunes et la dette, sont encore plus complexes et nécessitent une solidarité mondiale, d’où l’importance de la solidarité mondiale pour répondre aux crises mondiales, notamment le changement climatique, la pandémie et les conflits.

Sommet extraordinaire des chefs d’états du G5 Sahel, Le Mali est le plus grand absent .  Source  https://alhwidhainfo.com

Sans réelle surprise, le Mali est le Grand absent de cette rencontre. Depuis 2022, il avait claqué la porte du G5 sahel, excédé de ne pas avoir pu en prendre la présidence tournante, comme prévu.

En cause, l’opposition du Niger, qui avançait le contexte politique malien : à savoir la transition depuis le coup d’État militaire en 2020. Un argument jugé inadmissible par Bamako.

Mais l’absence du Mali ne peut que peser sur les objectifs de l’organisation, s’inquiètent plusieurs observateurs qui se demandent Comment lutter contre le terrorisme dans la région, quand un des principaux acteurs est absent ?

Autre absence remarquée, celle du président de la transition au Burkina Faso, le capitaine Ibrahim Traoré. La délégation burkinabè est conduite par le ministre en charge de la Défense… Une absence qui, là aussi, laisse planer le doute sur la future participation de Ouagadougou à cette force conjointe G5 Sahel.

Tchad : Il n’y a pas de rébellions à l’intérieur du territoire national, assure le porte-parole du gouvernement, répondant à une question de TV5Monde, Source- https:/www. tchadinfos.com

Le ministre de la Communication, Aziz Mahamat-Saleh, assure qu’il n’y a pas de rébellions à l’intérieur du pays. Alors qu’il y a un peu plus d’un mois, le gouverneur de la province du Logone Oriental, affirmait le contraire.

Bien que le Tchad ait à certaines de ses frontières, des foyers de tension, le porte-parole du gouvernement, a rejeté l’existence d’une quelconque rébellion à l’intérieur du pays.’’ Aujourd’hui, je peux vous dire que l’intégrité du territoire est assurée. Et il n’y a pas de rébellions au sein même du territoire’’, affirme-t-il, contredisant ainsi le gouverneur du Logone Oriental, Ahmat Dari Bazine.

Au Nigeria, les élections générales sont prévues pour le 25 février prochain. Cependant le pays traverse une crise due à la pénurie de l’argent cash et l’insécurité. Un climat social peut favorable à la tenue de ces élections. Source :https// www.Ndarason.com

Le manque d’accès à l’argent cash combiné aux problèmes d’insécurité dans certaines parties du territoire va perturber le vote durant l’élection présidentielle de ce 25 février 2023

L’ancien président sud-africain Thabo Mbeki, qui dirige la mission d’observation du Commonwealth, l’a assuré ce 20 février lors d’une conférence de presse, je le cite : « Il est clair que les résultats de ces élections seront importants non seulement pour le Nigeria, mais aussi pour l’ensemble du continent. Ainsi, nous appelons toutes les parties prenantes à ce scrutin à tout faire pour assurer une élection dans la paix et permettre à tous les Nigérians d’exercer leur droit de vote dans le calme. Tout le monde doit jouer son rôle pour que cette élection à venir soit paisible, transparente et crédible. » Fin de citation.

Paix et sécurité / Peace & Security

Au Mali, les groupes armés du Nord signataires de l’accord de paix de 2015 sont, ce lundi 20 février, à Alger  pour une réunion avec le chef de file de la médiation internationale sur l’accord de paix, plus menacé que jamais. Source

380 véhicules et près de 2 500 hommes sont mobilisés: les groupes armés du Cadre stratégique permanent (CSP) qui rassemble tous les groupes signataires de l’accord de paix de 2015 – les ex-rebelles indépendantistes de la CMA comme les groupes loyalistes de la Plateforme – ont pour objectif de sécuriser eux-mêmes les régions du Nord, face notamment au Groupe État islamique qui a tué plusieurs centaines de civils, depuis un an, principalement dans la région de Ménaka.

«  Nous irons partout où l’État islamique commet des massacres, déclare un cadre du CSP, pour sécuriser les civils et leurs biens, pour sécuriser les mouvements de déplacés, mais aussi pour montrer que les mouvements signataires sont présents et que le Jnim n’est pas une alternative. » devaient ils déclarer.

Le Burkina Faso annonce la fin officielle des opérations de la présence française sur son sol. Source https://www.20minutes.fr/monde/4024433-20230219-burkina-faso-annonce-fin-officielle-operations-troupes-francaises-sol1

La fin de plus de dix ans de présence militaire française au Burkina Faso : l’armée burkinabé annonce, ce dimanche 19 février, la fin des opérations de la force Sabre. Un départ qui fait suite à la dénonciation des accords de défense liant les deux pays par le gouvernement de la transition. Une cérémonie a été organisée ce samedi dans le camp Bila Zagré, ou étaient basées les forces françaises à Kamboincin, en périphérie de Ouagadougou.

Dans l’extrême Nord du Cameroun, plus de 2000 ménages fuient leurs villages suite aux exactions de Boko Haram, rapporte le journal Œil du Sahel

En effet, depuis quelques jours, environ 50 villages se sont vidés de leurs habitants dans le Logone et Chari. Boko Haram, qui sévit dans ces localités, sème la mort et la désolation. Non seulement les terroristes pillent et tuent, mais enlèvent de toutes jeunes filles contre demandes de rançon. Elles sont pour l’instant Introuvables.

Pendant que la situation s’enlise, le démantèlement d’une dizaine de postes avancés de l’armée dans la zone a plutôt renforcé le flux des déplacés.

Au Burkina Faso, Trois jours après l’embuscade de Déou, les soldats du détachement de Tin-Akoff ont été visés lundi 20 février, près de la frontière avec le Mali selon des sources sécuritaires. Au moins 19 d’entre eux ont été tués, une trentaine sont blessés et un grand nombre portés disparus, rapporte le site de RFI. source 

En plus des pertes enregistrées dans les rangs des soldats, de nombreux blessés ont été transférés dans les centres de santé. Et le bilan pourrait s’alourdir : une trentaine de personnes manquent toujours à l’appel. « C’est une menace généralisée sur le front Nord », souligne de son côté un haut gradé des forces armées burkinabè. Depuis quelques jours, les soldats font face à une série d’attaques dans la province de l’Oudalan.

Vendredi, au moins 51 d’entre eux ont été tués dans une embuscade entre Déou et Oursi, près des frontières avec le Mali et le Niger voisins.

Humanitaire

Tchad : une mission de haut niveau du Canada évalue les projets financés dans la province du Lac

Une mission de haut niveau conduite par la Directrice Adjointe de la Division des Affaires Humanitaires et des Interventions aux Catastrophes du Ministère des Affaires Étrangères et du Commerce International du Canada, Victoria Kellett, a rencontré le 22 février, le gouverneur de la province du Lac, Adoum Moustapha Brahimi, à Bol. L’objet de cette visite était de discuter des projets financés par le fonds canadien dans la province et d’évaluer les besoins locaux.

Le gouvernement tchadien et ses partenaires au développement travaillent ensemble pour améliorer les conditions de vie de la population de la province du Lac. C’est dans ce contexte que la mission a été organisée, avec la participation du représentant du Programme alimentaire mondial au Tchad, Pierre Honnorat. Les membres de la mission ont eu l’occasion d’examiner les actions entreprises par le fonds canadien et de déterminer les axes stratégiques prioritaires pour la province. Le gouverneur Adoum Moustapha Brahimi a saisi cette occasion pour exposer les besoins réels de la province du Lac, un propos soutenu par les délégués et chefs de service déconcentrés de l’État. Les membres de la mission ont réaffirmé leur engagement à accompagner le gouvernement tchadien dans sa politique d’assistance aux personnes nécessiteuses. Le représentant du chef de l’État dans la province du Lac a salué les efforts des partenaires humanitaires en faveur de la population locale, mais a souligné qu’il reste encore beaucoup à faire.

 Le Bureau des Nations Unies au Tchad organise, depuis le 21 et ce , jusqu’au 25 Février, un atelier d’élaboration du 5ème rapport périodique de l’État tchadien sur la mise en œuvre de la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard de la femme (CEDEF). Source- https:/www. tchadinfos.com

L’évaluation rigoureuse des mesures prises pour donner effet aux obligations souscrites permet d’engager une discussion constructive avec les différents acteurs sur les défis persistants et les moyens de les relever. Les défis liés à la promotion des droits des femmes et, de manière générale, à l’égalité de genre sont nombreux au Tchad. Toutefois, l’adoption et la validation politique par les autorités du premier plan national de mise en œuvre de la Résolution 1325 du Conseil de Sécurité des Nations Unies constituent une avancée à saluer.

La cheffe d’équipe au Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme, Bureau du Tchad, Alvine Gisèle Temfack, a souligné l’importance pour les États parties à un instrument international de protection des droits de l’homme de respecter les engagements pris dans ce cadre. Elle a également insisté sur l’obligation de soumettre à temps des rapports à l’organe chargé de la surveillance de la mise en œuvre des droits garantis.

STABILISATION/DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE

 Soutien à la vaccination au Niger : avec l’appui du gouvernement allemand, l’UNICEF renforce le parc logistique avec un don de 71 véhicules, 498 motos et 270 réfrigérateurs solaires.

L’important don qui est constitué de 71 véhicules, 498 motos, 270 réfrigérateurs solaires est destiné à l’équipement ainsi qu’aux renforcements des capacités logistiques des 64 districts sanitaires des huit (8) régions du pays ainsi qu’au service de la pédiatrie de l’Hôpital National de Niamey. C’est au total environ près de 23 millions de personnes répartis sur toute l’étendue du territoire nationale qui verront ainsi leurs conditions d’accès aux soins de santé notamment l’accès aux vaccins, s’améliorer conformément aux objectifs du Projet : « Soutenir la logistique de la vaccination au Niger ».

Prenant la parole à cette occasion, le Chef de Mission Adjoint et Chef de la Coopération de l’Ambassade de la République Fédérale d’Allemagne au Niger M. Dietmar Bock a rappelé le contexte dans lequel intervient ce geste de la République Fédérale d’Allemagne. « Au cours de la décennie, le Niger a été affecté par différents chocs à savoir : des urgences chroniques et récurrentes et la pandémie de la Covid-19, la dernière en date, aggravée par des vulnérabilités multidimensionnelles, des chocs climatiques et des déplacements de population en raison de l’insécurité ou des inondations », a souligné le diplomate allemand.

Selon M. Dietmar Bock, ce don vient renforcer l’approche basée sur le renforcement des capacités des régions et districts sanitaires qui vise à atteindre les objectifs nationaux de vaccination COVID-19, l’accès universel à la vaccination et des approches communautaires intégrées pour la prise en charge des maladies de l’enfant, en renforçant les capacités locales à gérer les services et à effectuer un changement de comportement. En particulier, a-t-il précisé, cet appui vise à contribuer à atténuer l’impact des maladies transmissibles notamment la COVID-19 ainsi que le paludisme et les maladies à prévention vaccinale et pour le Chef de la Coopération de l’Ambassade de la République Fédérale d’Allemagne au Niger, « à travers ce geste, l’Allemagne a souhaité se positionner sur un besoin crucial au Niger, celui de l’accès facilité à la santé, pour tout un chacun ».