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Radio Ndarason Internationale

Revue de presse

Revue de presse : Du 1er  au 05 Août 2022 

5 août 2022
Temps de lecture : 18 minutes

Actualités régionales 

Nigeria : des hommes armés ouvrent le feu sur un checkpoint de l’armée près d’Abuja. Source RFI.

Ils sont arrivés à moto à Zuma Rock, à la frontière entre Abuja et l’État de Niger, jeudi 28 juillet. Ces terroristes présumés ont pris les soldats par surprise, avant d’être repoussés avec l’arrivée de renforts de la base militaire de Zuma. L’armée nigériane n’a pas communiqué sur le nombre éventuel de victimes.

Des balles en rafale et en provenance de multiples directions : les militaires en faction sur le checkpoint de Zuma Rock ont été cueillis à froid par des hommes armés jeudi soir aux alentours de 20h30. Ce point de contrôle étant situé sur l’autoroute Abuja-Kaduna, c’est à la fois un point d’entrée et de sortie clef de la capitale nigériane. Malgré les tirs nourris des assaillants, les soldats ont pu appeler du renfort de la base militaire toute proche. Des témoins indiquent que les échanges de tirs auraient duré près d’une heure, avant que les présumés terroristes abandonnent leur mission devant la résistance des forces de défense. Puis reprenant leur moto, les hommes armés se sont rabattus sur des boutiques dans des quartiers de la commune de Madalla, toujours dans cette grande banlieue de la capitale nigériane. Et le groupe criminel s’est éparpillé dans la nature, laissant stupéfaits des soldats et les habitants des alentours, peu habitués à une attaque armée frontale à seulement quelques dizaines de kilomètres d’Abuja, le centre politique et donc le cœur du Nigeria.

Attaques au Sahel: «Il s’agit de la confirmation de l’expansion des aires d’influence jihadistes». Source RFI.

Après une série d’attaques terroristes sans précédent dans le Sahel et en Afrique de l’Ouest, notamment contre le camp militaire de Kati, près de Bamako au Mali, Niagalé Bagayoko, présidente de l’African Security Sector Network, revient sur l’expansion des groupes jihadistes dans la sous-région et la réorganisation du dispositif sécuritaire.

RFI : Il y a eu récemment des attaques inédites contre des camps militaires maliens, mais aussi des attaques dans le nord du Togo, au Bénin, au Burkina, est-ce qu’on est face à une résurgence de ces mouvements ?

Niagalé Bagayoko Il s’agit plutôt de la confirmation de l’expansion des aires d’influence des mouvements jihadistes et de l’approfondissement de leur présence et de l’affirmation de leurs capacités. Ce qui s’est produit au Togo démontre que la progression vers le nord des pays côtiers se confirme, et les attaques le 21 et le 22 juillet démontrent qu’elles sont capables de s’en prendre à des capacités militaires, y compris à une quinzaine de kilomètres de Bamako. Comme cela est indiqué dans la revendication du GSIM, il est souligné combien le fait que les forces armées maliennes se soient alliées à ce qui est qualifié de mercenaires, donc c’est le groupe Wagner qui est pointé, ne va pas changer la doctrine du GSIMqui refuse toute alliance avec des partenaires étrangers quels qu’ils soient.

Burkina : Une activité demandant le départ de l’ambassadeur français tourne au vinaigre. Source lefaso.net 

La présidente du Mouvement pour la renaissance du Burkina Faso (MRB), Yéli Monique Kam, a lancé officiellement le mouvement M30 Naaba Wobgo, ce samedi 30 juillet 2022 à Ouagadougou, au cours d’une conférence de presse.

Ce mouvement a pour objectif, selon les initiateurs, « la lutte pour la rupture des accords de coopération avec la France ». Ainsi, le M30 a prévu, avant même son lancement officiel, une marche-meeting pacifique le 12 août 2022, sur l’ambassade de la France au Burkina Faso pour demander le départ de l’ambassadeur et la fin de la politique française en Afrique. Cette marche concerne l’ensemble du territoire national. Alors que Yéli Monique Kam et ses camarades étaient face à la presse au mémorial Thomas Sankara, un groupe d’individus, visiblement hostiles à l’activité, a fait irruption dans la salle. Ils ont commencé à jeter les chaises, rapporte notre confrère Libre Info.

Mali : Les États-Unis ordonnent le départ de leur personnel non essentiel. Lefaso.net 

En « raison du risque accru d’attaques terroristes dans les zones fréquentées par les occidentaux », l’Ambassade des Etats-Unis au Mali a ordonné, vendredi 29 juillet 2022, le départ des fonctionnaires et des membres de la famille non urgents.

« L’ambassade des États-Unis continue d’avoir une capacité limitée pour fournir une aide d’urgence aux citoyens américains au Mali », peut-on lire sur un communiqué publié sur la page facebook officielle de l’ambassade.

Dans une partie intitulée « résumé du pays », les Etats-Unis ont lancé une alerte à leurs concitoyens : « Ne vous déplacez pas au Mali en raison de la criminalité, du terrorisme et de l’enlèvement. »

Les États-Unis annoncent une offensive diplomatique en Afrique. Source Rfi.fr

Après l’opération de charme de Serguei Lavrov en Afrique, le chef de la diplomatie américaine lui emboite le pas et annonce ce vendredi 29 juillet une tournée africaine. Antony Blinken se rendra en Afrique à partir du 7 au 9 août. Une visite destinée à réaffirmer la présence géopolitique des Etats-Unis sur le continent face à la Russie sur fond de guerre en Ukraine.

Sahel et Lac Tchad : l’OCI veut mobiliser des ressources en faveur des réfugiés et déplacés. Source alwihdainfo.com 

Le Secrétariat général de l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI) a tenu la réunion consacrée aux premières activités du Comité spécial chargé de la mobilisation de ressources pour assister les réfugiés et les personnes déplacées des régions du Sahel et du Bassin du lac Tchad, rapporte l’organisation.

Dans son allocution prononcée pour la circonstance, le Secrétaire général de l’OCI, M. Hissein Brahim Taha, a souligné que le mandat confié à ce Comité spécial revêt une importance capitale compte tenu de l’urgence de répondre aux  besoins des victimes de la crise que connaissent plusieurs États membres de l’OCI dans le Sahel et le Bassin du Lac Tchad, en particulier au Nigeria, au Tchad, au Niger et au Cameroun.

Lac Tchad : la Force mixte multinationale décore ses hommes à N’Djamena. Source alwhdainfo.com

La Force mixte multinationale (FMM) des États du bassin du Lac Tchad a décoré le 28 juillet, à son QG de Farcha, dans le 1er arrondissement de N’Djamena, des officiers, combattants et personnalités ayant participé aux opérations de la mission dénommée « Lac Sanity » (Intégrité du lac).

6000 combattants de la Force mixte sont concernés par le titre honorifique. À titre exceptionnel, quelques combattants et officiers de hauts rangs ont reçu des médailles. Parmi eux, il y a également ceux qui ont été honorés pour leur bravoure lors des opérations sur le terrain, permettant de sauver des vies et d’éviter des pertes matérielles. Les autres hommes de la force recevront en interne leur distinction par les chefs de secteur. Ceux qui ont été décorés pour leur bravoure ont reçu chacun la somme de 300.000 Fcfa.

Le Nigeria est lié par le Traité des Nations Unies sur l’eau. Source algeriemondeinfos.com 

Le pays le plus peuplé d’Afrique a franchi une étape importante pour assurer la gestion durable de ses eaux transfrontalières avec un engagement notable à adhérer et à mettre en œuvre le traité des Nations Unies connu sous le nom de Convention sur l’eau. Cet engagement, guidé par une feuille de route, sera le principal résultat de l’atelier national en cours sur la Convention sur la protection et l’utilisation des cours d’eau transfrontaliers et des lacs internationaux. « En tant que pays le plus peuplé d’Afrique où la majorité de notre population de plus de 206 millions de personnes dépend de l’eau que nous partageons avec les pays voisins, le Nigeria attache une grande importance à la coopération dans le domaine des eaux transfrontalières », a déclaré Soliman Adamu, ministre de l’Eau. Ressources, a déclaré dans un communiqué. , a déclaré Suleiman Adamu, ministre des Ressources en eau, dans un communiqué.

L’état de la coopération bilatérale au centre d’un entretien entre le Président Bazoum et l’Ambassadeur d’Allemagne au Niger. Source apn.ne                                                                                                                                                                                                                                                                                                                    Niamey, 29 juillet(ANP)-Le Président de la République Mohamed Bazoum a reçu, ce vendredi 29 juillet 2022, l’Ambassadeur d’Allemagne au Niger M. Herman Nicolaï, venu discuter des questions de coopération bilatérale entre les deux pays. Au terme de cette audience le diplomate allemand a déclaré à la presse être venu ‘’discuter avec le Président Mohamed Bazoum de l’état de la coopération bilatérale entre le Niger et l’Allemagne ‘‘. ‘’Mais je suis venu surtout avec une proposition du gouvernement d’Allemagne, de la Norvège, du PNUD et aussi de OCHA de faire un suivi sur la conférence du Bassin de Lac Tchad qui a eu lieu en Norvège en 2017, et en Allemagne en 2018’’a-t-il annoncé.

Accord pour la Paix : Les parties prenantes engagées pour un consensus. Source maliweb.net

 

Sous la présidence du Premier ministre, le Dr Choguel Maïga, ont débuté ce jour 1er août 2022 à l’hôtel Radisson Collection de Bamako, les travaux de la Réunion de niveau décisionnel des parties à l’accord pour la paix et la réconciliation du Mali, issu du processus d’Alger, sur certains aspects de sa mise en œuvre. C’était en présence des membres du gouvernement, des représentants du Corps diplomatique et de plusieurs autres personnalités.

–maliweb.net- Organisé par le ministère de la réconciliation, de la paix et de la cohésion nationale en charge de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation nationale, le présent atelier, qui se tient du 01 au 05 août, réunit les différentes parties prenantes à l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali. Il vise à ouvrir aux débats différents aspects de l’Accord pour parvenir à un consensus autour de décisions qui concrétiseront sa mise en œuvre effective au bénéfice de l’ensemble des parties pour une paix durable et le développement du Mali.  Etaient donc tous présents à ce rendez-vous, responsables et cadres des Mouvements signataires (CMA, plateformes), mouvements de l’inclusivité, les présidents des Commissions DDR, d’intégration et de la Commission Vérité –Justice- Réconciliation, le Commissaire de la Réforme du secteur de la sécurité et bien d’autres.

Sahel+/Migration : la prévention doit se faire en temps de paix et de façon inclusive. Source aps.dz 

ALGER – La prévention de la migration et des déplacements des populations à travers le Sahel+ doit se faire en temps de paix par la prise en charge des véritables raisons à l’origine de ce fléau et la conjugaison des efforts des Etats de la région, ont plaidé dimanche à Alger des experts.

« Dans la région du Sahel+, de nombreuses routes migratoires traversent des zones de conflit ou d’insécurité et les migrants sont exposés à de nombreux risques et dangers. Cette situation est très complexe. Alors que les facteurs sont divers, les solutions doivent être tout autant », a plaidé Lou Salome Sorlin, experte en migration auprès du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) lors de la réunion de haut niveau du Groupe Sahel+ qui se tient à Alger sous le slogan « L’humanité nous rassemble ».

Mali : les bérets verts poursuivent les arrestations arbitraires de bérets rouges. Source RFI.

A Bamako, malgré les critiques internationales, les soldats liés au capitaine Sanogo poursuivent leurs arrestations arbitraires de bérets rouges. Chaque jour ou presque, les hommes de la junte organisent des descentes pour kidnapper des militaires qui seraient liés à la tentative de contre-coup d’état du 30 avril dernier. Particulièrement visés, les militaires du camp de para de Djikoroni.

Le scénario est toujours le même. Au petit matin, un 4X4 blanc fonce dans le camp para de Djikoroni. Les bérets verts qui s’y trouvent ciblent leurs actions. Mercredi, c’est un adjudant qui était recherché. Ce militaire béret rouge était déjà parti et n’a donc pas été arrêté. Exaspérés par ces opérations coup de poing, les habitants se sont révoltés : « Des bérets verts sont venus chercher un béret rouge à l’intérieur du camp, raconte un témoin. Les enfants, les parents et les bérets rouges se sont levés, on leur a jeté des cailloux pour qu’ils puissent s’en aller. C’est des gens de Kati. Après, la Garde républicaine est venue nous jeter des gaz lacrymogènes. Mais ça ne va pas, il n‘y a pas d’arme, ils viennent, font ce qu’ils veulent, disent ce qu’ils veulent ».

Mali : les habitants du camp de Djicoroni organisent leur défense après l’incursion des bérets verts. Source RFI.

A Bamako, les familles des bérets rouges sont en colère. Cantonnées dans le camp para de Djicoroni, elles craignent de nouvelles incursions de bérets verts. Ces hommes proches de la junte, à Kati, ont tenté mardi 31 juillet et mercredi 1er août d’arrêter deux soldats fidèles à l’ex-président Amadou Toumani Touré (ATT). Opération avortée après le soulèvement des civils du camp. Le calme est revenu ce jeudi matin mais la situation reste très tendue.

A Bamako, la menace terroriste pèse sur le quotidien. Source DW.

Bamako est en état d’alerte depuis plusieurs jours pour faire face à d’éventuelles attaques terroristes. L’offensive contre le camp de Kati a semé la peur.

Les groupes armés qualifiés de terroristes restent sur un cycle de violences sans précédent. Depuis plusieurs jours, des attaques presque synchronisées se déroulent dans différentes localités du pays et dans les environs de Bamako.

Ce fut notamment le cas la semaine dernière à Kati, la ville-garnison et qui abrite la résidence du chef de la junte au pouvoir au portes de Bamako.

Les forces de défense et de sécurité sont ainsi présentes un peu partout dans la capitale, notamment autour des bâtiments publics comme la cité administrative ou encore au niveau de l’aéroport de Bamako Senou.

Daouda Koné est étudiant. Il prend les menaces au sérieux, mais refuse de parler de peur.

Selon lui, « il faut essayer de prendre les menaces des groupes armés qualifiés de terroristes au sérieux, à condition que cela ne crée pas la peur, parce que ces gens-là essaient de profiter de la peur, en créant la psychose pour semer la confusion. Ils veulent profiter de la situation pour créer la catastrophe. »

« Confiance dans l’armée »

Pour Fadima Haidara, qui travaille dans les médias, il est en revanche difficile de ne pas avoir peur face aux attaques qui s’enchainent. Pour elle, « la crainte est obligatoire, la peur est obligatoire. Quand on se couche la nuit, on ne sait pas quelles seront les nouvelles au réveil. Mais je crois quand même qu’avec le maximum de confiance que nous avons à notre armée, on pourrait s’en sortir. »

Neuf morts dont six soldats dans l’explosion d’engins artisanaux au Faso. Source DW.

Six soldats et trois supplétifs civils de l’armée en patrouille ont été tués dans deux explosions distinctes d’engins artisanaux, dans le nord du Burkina Faso, ont indiqué jeudi à l’AFP des sources sécuritaires.

« Trois volontaires pour la défense de la patrie », des supplétifs civils de l’armée, ont été tués jeudi par l’explosion d’un engin explosif artisanal « sur l’axe Markoye-Tokabangou, dans la province de l’Oudalan », frontalière du Niger et du Mali, a expliqué une source sécuritaire.

Par ailleurs, « des soldats d’une équipe de patrouille ont été victimes d’une attaque à l’IED (engin explosif artisanal) hier (mercredi) à Diamana, dans la province du Yagha », frontalière du Niger, a ajouté cette source, précisant que « six éléments » avaient été tués. Cette attaque a été confirmée par une autre source sécuritaire qui précise que le véhicule des soldats « en mission de reconnaissance sur l’axe Sebba-Dori a sauté sur une mine ». Un pont de franchissement à Dinalaye, toujours sur l’axe Sebba-Dori, a également été dynamité par des individus dans la même journée de jeudi, a ajouté cette source. Ces dernières semaines, des groupes jihadistes ont entrepris de détruire à la dynamites plusieurs ponts sur les grands axes menant vers les villes du nord du pays, comme Dori et Djibo. Les attaques avec des engins artisanaux se sont multipliées depuis 2018 au Burkina Faso, coûtant la vie à près de 400 personnes – civils et militaires –, selon un décompte de l’AFP. Ces attaques sont souvent couplées à des embuscades.

Mali : une série d’attaques simultanées visent les positions de l’armée. Source news.sen360.sn 

Des attaques jihadistes ont visé, ce mercredi 27 juillet 2022, plusieurs positions de l’armée maliennes dans divers endroits du pays, notamment au centre et à l’ouest, dans une région frontalière à la Mauritanie. Dans un communiqué officiel, l’armée malienne affirme avoir perdu 15 hommes et avoir tué près de 50 assaillants.

Mali : un groupe affilié à AQMI menace Bamako d’attaques terroristes. Source afriquemedia.tv

Dans une vidéo d’une durée quatre minutes, l’organisation terroriste affirme qu’il « n’y aura pas de répit tant que le Mali ne retournera pas à la charia »

Le Groupe de soutien à l’Islam et aux musulmans (GSIM), principale alliance terroriste du Sahel liée à Al-Qaïda a annoncé des opérations terroristes bientôt à Bamako et dans les grandes villes jusqu’à l’application de la Charia islamique a indiqué jeudi, Mahamoud Barry Alias Abou Yahya, numéro 2 de la Katiba du Macina, groupe allié au GSIM.

Paix et sécurité / Peace & Security

Mali: cinq jours de travaux pour relancer l’accord de paix. Source RFI.

Relancer l’application de l’accord de paix au Mali, tel est l’objectif des travaux qui ont été lancés lundi 1er août à Bamako et qui doivent durer toute la semaine. L’application de l’accord de paix est gelée depuis près de dix mois et de nombreux observateurs craignent une éventuelle reprise des hostilités. 

Après plusieurs mois d’attente, le gouvernement malien de transition et les groupes armés du Nord – loyalistes et ex-indépendantistes – qui avaient signé l’accord de paix de 2015, sont à nouveau réunis sous l’égide de la médiation internationale, menée par l’Algérie et dont font également partie les Nations unies ou encore la Cédéao. Cette « réunion de niveau décisionnel » doit durer toute la semaine.

Les femmes leaders communautaires du G5 Sahel formées au dialogue et à la médiation. Source G5 sahel.

Grace à l’appui  institutionnel du programme SD3C (Programme Régional Conjoint  en réponse aux défis  Covid19, conflits  et changements  climatiques) au dispositif opérationnel du G5 Sahel,  s’est tenu à Niamey  un atelier axé sur  la formation des femmes leaders  communautaires au dialogue et à la médiation. Cette formation vise le renforcement des compétences médiatrice des femmes du G5 Sahel, la gestion des savoirs et la mise à l’échelle des solutions adaptées aux problèmes d’insécurité alimentaire, aux effets du changement climatique et aux crises et conflits. Elle est organisée sous l’égide de la Coordination régionale de la Plateforme des Femmes du G5 Sahel qui est un des organes du G5 Sahel. Elle entend proposer la formation d’une seconde cohorte de médiatrices communautaires afin de promouvoir cette approche. La Plateforme des Femmes du G5 Sahel avait formé une première cohorte de médiatrices communautaires en décembre 2021 qui sont déployés dans les coordinations nationales. Cette cohorte a été formée par le West Africa Network for Peacebuilding (WANEP) sous financement de l’Union Africaine (UA). Elle a Renforcé les capacités des femmes leaders communautaires dans la médiation, le dialogue et les techniques de plaidoyer.

Humanitaire/ Humanitarian

STABILISATION/DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE

Sécurité alimentaire : Les agriculteurs africains appellent à favoriser la production locale d’engrais. Source fratmat.info 

‘Union africaine (Ua), les gouvernements et les Communautés économiques régionales (Cer) d’Afrique ont été invités ce samedi 30 juillet 2022 – par les responsables de faîtières agricoles des quatre coins du continent – à créer les conditions de production locale africaine des intrants, en général et des engrais, en particulier.
C’est la principale recommandation à noter au sortir du webinaire international organisé par Agri Digitale, en collaboration avec le Réseau des journalistes pour le développement de l’agriculture en Afrique de l’ouest (Reja-Cedeao) et dont le thème a été : ‘’Agriculture en Afrique et flambée du prix des engrais : enjeux et perspectives‘’.

 

À propos de l’auteur

Mbodou Hassane Moussa

Journaliste de formation et de profession. Passionné par l'écriture, le digital et les médias sociaux, ces derniers n'ont aucun secret pour lui. Il a embrassé très tôt l'univers des médias et de la Communication. Titulaire d'une Licence en journalisme et d'un Master en Management des projets, Mbodou Hassan Moussa est éditeur Web du journal en ligne Toumaï Web Médias. Aujourd'hui, il est devenu Webmaster à la Radio Ndarason internationale et collabore à la réalisation du journal en langue française et dialecte Kanembou.