À l’occasion de cette Journée mondiale de la liberté de la presse, une trentaine d’organisations et de médias africains et internationaux, se sont unis pour alerter sur les menaces croissantes qui pèsent sur la liberté de la presse au Mali et au Burkina Faso, dans une lettre ouverte adressée aux autorités de ces deux pays et à la communauté internationale.
Ce 3 mai marque le 30e anniversaire de la Journée mondiale de la liberté de la presse, une liberté fondamentale, une liberté qui « est le fondement même de la démocratie et de la justice », selon le Secrétaire général des Nations unies. Cette liberté qui a valu à la scène médiatique le valeureux surnom de « quatrième pouvoir », faut-il le souligner, est attaquée aux quatre coins du monde, avec une urgence toute particulière dans la région du Sahel.
Cependant, dans cette lettre ouverte, ils appellent les deux gouvernements de transition à respecter les engagements internationaux mais surtout, la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples.
Les signataires ont exprimé leur inquiétude face aux pressions croissantes et aux menaces de mort qui pèsent sur les journalistes nationaux et étrangers dans les deux pays. Le texte collectif souligne l’importance de la liberté d’expression et de la presse dans le maintien de la démocratie et du droit fondamental des citoyens à être informés.