Le G5 Sahel et les agences des Nations Unies basées à Rome, à savoir, l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), le Fonds international pour le développement agricole (FIDA) et le Programme alimentaire mondial des Nations Unies (PAM), ont lancé officiellement, mardi 16 novembre, le Programme conjoint Sahel en réponse aux défis liés à la COVID19, aux conflits et aux changements climatiques (SD3C).
Ce programme de six ans vise à répondre aux besoins prioritaires d’environ 854 000 personnes des zones rurales dont 50 pour cent de femmes et 40 pour cent de jeunes, en Mauritanie, au Mali, au Burkina Faso, au Niger, au Sénégal et au Tchad. Il contribuera à la réduction de la pauvreté et à une amélioration des moyens d’existence, ainsi qu’au renforcement des échanges commerciaux aux niveaux national et régional.
« Le Programme SD3C contribuera au renforcement des capacités institutionnelles du G5 Sahel en matière de dialogue politique et social inclusif en faveur de la paix et de la sécurité avec l’implication active des organisations sous régionales, y compris celles des producteurs professionnels » a déclaré Kouldjim Guidio, Chef de département Résilience au Secrétariat exécutif du G5 Sahel. « Je salue l’engagement des partenaires, des organisations régionales et des pays à travailler sans relâche pour la montée en puissance de notre Programme et surtout pour l’atteinte des objectifs fixés » a-t-il ajouté.
Le lancement du programme régional intervient à l’issue d’un atelier virtuel de trois jours ayant réuni des experts techniques et responsables politiques des cinq pays du G5 Sahel et du Sénégal. Le partage d’informations essentielles liées à la mise en œuvre et à l’appropriation du programme, les directives opérationnelles et techniques, ainsi que les normes environnementales et sociales en lien avec le programme étaient au centre des discussions.
Ainsi, le Programme conjoint Sahel s’inscrit dans l’axe « Résilience et développement humain » du Programme d’investissement prioritaire (PIP) du G5 Sahel. Il est également ancré dans le pilier « Résilience » de la Stratégie intégrée des Nations Unies pour le Sahel (UNISS).