Insécurités dans le sahel, des séries d’attaques ont eu lieu hier dans cette sous-région selon l’information rendue publique dans des communiqués de presse. Le dernier cas en date est l’attaque terroriste qui a visé une unité des forces armées maliennes à Nara, un humanitaire nigérien et une ambulance du CHR enlevés respectivement au Mali et au Burkina par des hommes armés non identifiés.
4 soldats maliens tués et une dizaine de blessés dans une attaque complexe attribuée au présumé terroriste hier dans l’après-midi, selon le communiqué de presse de l’armée malienne. Ce bilan est provisoire souligne le document. L’attaque a eu lieu dans la région de Nara, localité située à proximité de la frontière avec la Mauritanie.
Un humanitaire nigérien a été enlevé dans une autre attaque le même jour au nord du Mali. Cette attaque a été menée aux environs d’une heure du matin par une demi-douzaine d’hommes armés dans la Guest house de Première urgence internationale, près de Gao. Il a été kidnappé dans des logements occupés, dans la ville d’Ansongo, par les travailleurs humanitaires de cette ONG française. Les deux gardes, non armés, sont « malmenés » par les ravisseurs qui repartent rapidement, emmenant avec eux un médecin expatrié de nationalité nigérienne. L’otage coordonnait les activités de l’ONG dans la zone, consacrées à la sécurité alimentaire et à la santé. Des informations fournies par le directeur général adjoint de l’ONG, qui indique n’avoir aucune précision sur l’identité des ravisseurs.
Au Burkina, une ambulance du CHR de Dori en mission d’évacuation sanitaire vers Ouagadougou a été retiré par des hommes armés non identifiés non loin du poste du péage de Dori.
Selon une source sécuritaire, ces hommes armés ont amené le conducteur et l’ambulance vers une destination inconnue laissant sur place le malade et l’infirmier.
Pour lutter contre le terrorisme dans le Sahel, la Turquie s’est engagée hier à appuyer l’armée burkinabè avec des équipements et de la formation. L’accord a été signé entre le ministre turc de l’Intérieur, Süleyman SOYLU et du ministre burkinabè de l’Administration du Territoriale et de la Sécurité, Maxime Lomboza KONE en République de Turquie.
