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Paix et sécurité

Sécurité : Le Conseil de sécurité plaide pour une action plus intégrée et multisectorielle en Afrique de l’Ouest et au Sahel

8 août 2019
Temps de lecture : 2 minutes

Le Conseil de sécurité s’est dit à nouveau préoccupé ce mercredi 07 Août 2019, par les problèmes de sécurité en Afrique de l’Ouest et au Sahel, citant notamment les menaces que représentent le terrorisme, la piraterie maritime, les conflits entre pasteurs et agriculteurs et la criminalité transnationale organisée.  C’est le contenu d’une  déclaration publiée par sa Présidence.

Selon le conseil, ces problèmes d’insécurité  se caractérisent notamment par la traite des êtres humains, le trafic d’armes et de drogues et l’exploitation illégale de ressources naturelles, qui peuvent être liés entre eux.

Les pays d’Afrique de l’Ouest et du Sahel sont à l’origine d’initiatives visant à combattre l’insécurité dans la région. Ces efforts et les mesures prises dans ce domaine par l’Union africaine (UA) et la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) ont été salués par les membres du Conseil.

Le Conseil a encouragé la CEDEAO et les pays du G5 Sahel  à savoir le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad,  à répertorier les domaines de complémentarité sur le plan de la prévention des conflits et de la pérennisation de la paix dans la région.

Il a également rappelé l’important rôle que joue le Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel (UNOWAS) dans la fourniture d’une aide technique au Secrétariat permanent du G5 Sahel.

Le Conseil a souligné que l’action collective de toute la région du Sahel doit être renforcée, conformément aux cadres existants. A cet égard, il s’est félicité du resserrement de la coopération entre l’ONU et l’UA.

Il faut rappeler que face à la crise dans la région du bassin du lac Tchad, où  2,5 millions de personnes ont été déplacées, le Conseil de sécurité se réjouit de ce que la conférence de haut niveau sur la région du bassin du lac Tchad, tenue à Berlin les 3 et 4 septembre 2018, ait permis de mobiliser des ressources supplémentaires aux fins de la stabilisation de la région.

 

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