Un peu partout dans la ville de N’Djamena, les trottoirs de certaines artères sont érigés en des espaces commerciaux. C’est un spectacle qui s’offre à ceux qui empreintes ces avenues. Ces espaces n’étant pas aménagé pour le commerce, les céréales, les poissons, les viandes,… sont exposées à même le sol.
En effet, l’on assiste quotidiennement, à des bousculades provoquées par des clients pressés de faire leurs achats. Cette situation occasionne de nombreux accidents de la voie publique dans la capitale. Pour exemple, à Chagoua, dans le 7ème arrondissement de la ville de N’Djamena, deux femmes vendeuses de poissons se sont fait écraser par des gros porteurs en 2016. Selon les témoignages recueillis, plusieurs autres, renversées par les motocyclettes qui perdent le contrôle de leur volant.
Selon les autorités en charge de la gestion de la cité, le phénomène a pris une ampleur démesurée au cours de ces dernières années.
Selon les commerçants, la ville n’offre pas des espaces aménagés aux commerçants pour exercer de telles activités. Ils indiquent également se livrer à cette activité non loin de la route faute de moyens. Les marchés ne peuvent pas tous les contenir compte tenu de leur nombre, indiquent – t-ils.
Après moult sensibilisation sur le commerce informel aux abords des rues, les autorités du pays ont décidé d’organiser des opérations de déguerpissement. Cependant, les espaces libérés sont aussitôt réoccupés par les commerçants et commerçantes.