La consommation de la drogue entrave l’épanouissement des jeunes à Baga-sola, localité située à environ 70km à l’ouest de Bol chef-lieu de la province du Lac. Les stupéfiants et l’alcool sont responsables de dommages irréversibles sur le développement du cerveau, la survenue de pathologies comme l’hypertension artérielle et des accidents cardiovasculaires. Quelques personnes interrogées par notre correspondant justifient cela par le chômage, le manque d’éducation et la méconnaissance des conséquences de drogues.

« La consommation de la drogue impacte négativement sur l’avenir de la jeunesse. Mais beaucoup des jeunes sont ignorants des conséquences de stupéfiants et de l’alcool sur leur avenir. Selon moi parmi les conséquences néfastes qu’entraînent l’usage et l’abus des drogues chez les jeunes, on peut citer la dépendance, les surdoses, les accidents, les dommages physiques et psychologiques et parfois un décès prématuré. » « La consommation répétée de drogue peut conduire à la toxicomanie et avoir des conséquences sanitaires. » Expliquent-ils

30% des jeunes tchadiens consomment de l’alcool et la drogue, selon un rapport de la Croix Bleue du Tchad. La province du lac n’est pas épargnée de ce fléau, surtout la consommation de la drogue. Interrogé par Abdou Youssouf, le sociologue Abakar Idriss Adam affirme que dans la province du Lac, environ 25 % des jeunes consomment les stupéfiants. Pour lui, le manque d’accès à l’éducation dès le bas âge est entre autres l’une des causes qui exposent les jeunes à ce phénomène. Cela peut impacter sur impacter leur avenir, ajoute-t-il.

« Pour moi la consommation de drogue est due souvent aussi au milieu, la pauvreté et l’éducation de base des enfants. Parfois les petits frères de consommateurs suivent bêtement ses grands consommateurs de drogues.  Pour lutter contre la consommation de la drogue en milieu jeunes, il faut l’entourage, le milieu de vie, l’encadrement, l’emploi, et encouragez les jeunes à développer ses passions. » Soutient-il.