Plusieurs dizaines de femmes ont manifesté lundi pour dénoncer les violences sexuelles et réclamer justice pour les victimes. Cette marche a été initiée par la Ligue tchadienne des droits des femmes, constituée en consortium avec des organisations féminines et des activistes. Les femmes ont décidé de sortir pour la première fois pour dire non à la violence et à l’impunité qui meurtrissent les femmes tchadiennes.
Plusieurs cas de viols et autres violences faites sur les femmes ont été signalés sans que les auteurs ne soient punis, tandis que d’autres passent tout simplement sous silence. Pour rappel, une mineure de 15 ans a été violée en mai dernier. Début juin, une femme a été assassinée par son mari à Moundou au Sud du Tchad. Le 21 février 2020, une autre femme d’une vingtaine d’années a été violée avant d’être retrouvée morte dans le 7ème arrondissement de la capitale. Pour attirer l’attention des autorités sur cette situation qui perdure, les femmes ont formulé des recommandations à l’occasion de leur marche, lues par Thérèse Mekombe, présidente de l’Association des femmes juristes du Tchad.