Niamey, la capitale nigérienne accueille depuis ce matin le troisième Sommet consacré aux filles enceintes et aux adolescentes mariées pour donner la priorité à l’éducation des filles. Plusieurs dirigeants africains prennent part à ce sommet qui s’étend jusqu’au 18 novembre prochain. Plusieurs questions seront abordées au cours de ce sommet, notamment le mariage des adolescentes et les grossesses non-désirées.
Le troisième Sommet des filles africaines met en lumière l’engagement croissant des dirigeants africains à mettre fin à la discrimination à l’égard des filles. Le sommet rassemblera des parties prenantes de toute la région et au-delà, pour galvaniser le soutien au mouvement qui vise la cessation de pratiques néfastes subies par de nombreuses Africaines. Parmi les participants, figurent l’Union africaine et ses entités des droits de la personne, des représentants de gouvernements nationaux, des dirigeants politiques, des responsables de l’ONU, des représentants d’organisations non gouvernementales, ainsi que des filles, des jeunes et des chefs traditionnels.
Selon les médias et des rapports de la société civile, avant la pandémie de Covid-19, les pays d’Afrique subsaharienne avaient les taux de natalité les plus élevés au monde parmi les adolescentes pour diverses raisons, liées aux fermetures prolongées des établissements scolaires, la perte d’accès aux services de santé sexuelle et reproductive, d’où la provocation d’une hausse des grossesses chez les adolescentes dans de nombreux pays africains.
Selon Human Rights Watch, les gouvernements africains devraient respecter le droit à l’éducation des filles enceintes et des mères adolescentes non seulement en leur ouvrant les portes des écoles, mais aussi en prenant des mesures globales en vue de relever les défis et les besoins qui sont les leurs pour qu’elles restent à l’école.