Le Secrétariat de la Stabilisation Régionale du Bassin du Lac Tchad (CBLT), organise depuis hier, à N’Djaména, un atelier de renforcement des capacités des Forces Mixtes Multinationales sur la coopération civilo-militaire.
Cet atelier de formation se tient, alors qu’il y’a de cela quelques jours, l’armée tchadienne, en déploiement dans la zone du Lac pour protéger davantage les populations civiles, a été victime d’une attaque par un groupe armé terroriste.
La force Multinationale Mixte, portée en 2015 sur les fonts baptismaux par le Nigeria, le Niger, le Tchad le Cameroun, avec le soutien du Bénin, a traduit la volonté ferme des Etats de la région du bassin tchad d’accroître leur coopération transfrontalière.
Les efforts fournis par la FMM avec les armées nationales ont permis de réduire de manière significative les exactions et l’ampleur des attaques terroristes, ainsi que les combattants au fil des années.
Cependant, les exactions de ces groupes terroristes ont occasionné un nombre important de personnes déplacées et réfugiés dans la région du bassin du Lac Tchad. Selon les dernières estimations du bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA), 9,7 millions de personnes ont besoin d’une aide humanitaire dans la région.
C’est pourquoi, cet atelier de formation de la FMM consacrée à la coopération civilo-militaire, avec la présence des acteurs impliqués dans les actions humanitaires, de sensibilisation et de développement. Il est important que les acteurs humanitaires, de développement et de sécurité comprennent mieux la complémentarité des mandats afin de répondre efficacement aux attentes des populations affectées par cette crise.