Les ex-associés de Boko Haram vivant dans le camp des déplacés de Koudoul-Boul rencontrent d’énormes difficultés pour subvenir à leurs besoins. Ce camp est situé à environ 7 km au sud de Bol, chef -lieu de la province du lac. Selon Ahmadou Moussa, l’un des ex-associés de boko haram, depuis qu’ils ont regagné leur communauté, ils n’ont reçu aucune assistance humanitaire. « Nous les ex-associés de Boko Haram avons assez des difficultés pour prendre soin de nous-même et de nos enfants. C’est vrai nous étions associés de Boko haram, mais nous ne le sommes plus. Aussi, nous sommes les fils du Tchad et devons bénéficier des programmes de réinsertion sociale pour nous prendre en charge » s’exclame-t-il.
Cependant, des enquêtes ont été menées sur les conditions de vie de ses ex-associés plus de trois par l’Etat Tchadien et ses partenaires, mais rien n’a été fait pour leur insertion socio-économique. Pour la plupart, ce sont des familles d’accueil qui leurs ont acheté les filets et les pirogues pour pêcher afin de subvenir à leurs besoins.
Le représentant de ces ex-associés de Boko Haram, Abdou Gaou Moussa, a, au noms des autres, demandé tchadien à l’Etat et à ses partenaires au développement, de leur créer des activités génératrices de revenus. « L’Etat tchadien et les ONG doivent nous créer des activités génératrices de revenus pour nous permettre de nous réinsérer dans notre communauté. Il faut que l’état nos forme en couture, en jardinage et en commerce » conclut Abdou Gaou Moussa.