Les autorités judiciaires, les autorités locales et les représentants de la société civile de la province du Lac, sensibilisés sur la lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles.
Dans le cadre du Projet de la fenêtre nationale de stabilisation du Tchad, le programme des Nations unies pour le développement organise depuis hier à Bol, dans la province du Lac, une formation de sensibilisation des forces de défense et de sécurité, des autorités et des membres des organisations de la société civile sur la prévention et la lutte contre les violences basées sur le genre et autres violences faites aux femmes et aux filles.
Cet atelier a pour objectif de renforcer les capacités des acteurs de la stabilisation sur la prévention, la réponse et la lutte contre les violences basées sur le genre et autres violences faites aux femmes et aux filles, conformément aux normes, standards et législations internationales et nationales en vigueur.
Durant quatre jours, les participants seront sensibilisés sur plusieurs thématiques relatives aux violences basées sur le genre..
A l’ouverture de cet atelier, le représentant du programme des Nations unies pour le développement, Temitopé Famuyidé, a renouvelé l’engagement de son institution à accompagner le gouvernement tchadien dans sa politique visant à éliminer toutes les formes des violences.
Le sous-préfet de Bol rural, Isaak Bechir Moustapha, représentant le préfet du département de Mamdi, a souligné que cette session contribuera à l’atteinte des résultats du projet FNS qui consiste à améliorer la sécurité, la justice communautaire, l’Etat de droit. Il s’inscrit dans la droite ligne de la politique du gouvernement tchadien, en matière de lutte contre la prévention et la gestion des conflits, prônée par les plus hautes autorités du pays.
Les FDS de la province du Lac formées en matière de surveillance de la situation des droits de l’Homme
A Bagasola dans la province du lac , la situation des droits de l’homme présente d’importants défis qui sont entre autres: les obstacles rencontrés sur le terrain ainsi que les multiples violations des droits de l’homme. C’est ainsi qu’une formation est en cours pour réexaminer la capacité des forces de défense et de sécurité (FDS) à réagir de manière efficace pour prévenir ces violations des droits de l’homme. C’est une initiative du HCDH dans le cadre du projet « Renforcement des Capacités des Forces de Sécurité intérieure , FSI.
Selon Mme Astrisde Erdain, représentante du HCDH et chef du projet FSI, l’objectif de cet atelier est de favoriser une meilleure compréhension de la protection des droits de l’homme lors des opérations de maintien de l’ordre au Tchad.
Pour sa part, Abana L’Hamma Ganli, secrétaire général du département de Kaya, a expliqué que cette activité vise à promouvoir et à protéger les droits de l’homme au Tchad. Il a également souligné que, bien que les Forces de Sécurité intérieure (FSI) s’engagent de manière efficace dans le maintien de l’ordre au Tchad, elles ne sont actuellement pas suffisamment formées aux notions fondamentales des droits de l’homme de manière fiable. Une formation similaire est prévue du 16 au 17 octobre 2023 à Bol.
Niger le processus du désengagement militaire de la France dans le pays suit son cours normal. par MOUSSA ADAMOU
Hier les soldats français positionnés à Ouallam et Ayerou ont regagné Niamey, précisément la base 101 de l’armée nigérienne sous un impressionnant dispositif sécuritaire. A partir de là, ils seront redéployés vers la France.
Le désengagement militaire de la France au Niger a déjà commencé avec la jonction des plus de 4 00 soldats français du Ouallam et Ayerou,les deux villes de l’ouest du Niger qui font face aux attaques répétées des groupes terroristes.
C’est donc vers 17h heure locale que ces soldats lourdement armés avec leurs matériels ont traversé la ville de Niamey pour converger à la base 101 de l’armée nigérienne où est logée une partie de ces forces installées au Niger pendant plusieurs années afin d’aider le Niger et certains pays du Sahel à combattre le terrorisme même si par la suite d’aucuns jugent inefficace cet appui.
Les convois de l’armée française ont été escortés par l’armée nigérienne, grâce à la préparation minutieuse entre les responsables militaires des deux pays, pour éviter tout incident. Selon plusieurs sources, la prochaine destination de ces soldats français sera le Tchad avant de regagner Paris.