A Mao, dans la province du Kanem, la ville vit au rythme des préparatifs de la fête. Le marché est pris d’assaut par des clients qui se bousculent pour s’acheter de nouveaux vêtements et des produits alimentaires pour rendre leur fête belle.
Malgré cet enthousiasme, il est à noter que les jeunes et certaines personnes semblent s’intéresser de moins en moins à ces festivités. Cela se traduit dans l’ambiance générale du marché où l’engouement est modéré. Les commerçants, quant à eux, s’efforcent de répondre aux besoins de leurs clients en proposant une variété de produits, mais les prix élevés rendent l’accès aux festivités difficiles pour certains.
Pour Dingamnodji Elisé, vendeur de vêtements et de chaussures, cette période est particulièrement lucrative. Il note avec satisfaction que ses recettes sont en hausse grâce à l’afflux croissant de clients. « Ce mois est une véritable bénédiction pour nous, les commerçants », explique-t-il. « Entre décembre et janvier, nos stocks d’habits s’épuisent rapidement. Les clients recherchent les meilleures pièces et doivent souvent accepter nos prix, même en cas d’augmentation légère ».
Comparativement à l’année précédente, une des principales différences cette fois-ci est que la disponibilité accrue de produits sur les marchés est évidente. En effet, on y trouve une variété de vêtements, d’aliments, et d’autres articles festifs. Cependant, malgré cette abondance, les clients se font rares.
Cette situation peut s’expliquer par divers facteurs, tels que la hausse des prix qui limite le pouvoir d’achat de nombreux ménages.
May Tahir (Correspondant à Mao)
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