Dans certaines provinces du Tchad notamment celles du kanem et de Hadjer Lamis, les prix des denrées alimentaires et des moutons sont passés du simple au double sur les marchés hebdomadaires. Les constats ont été fait par nos correspondants locaux.

A Massakory dans la province de Hadjer- Lamis, les produits tels que le riz, le maïs, le sorgho, le mil, les huiles, farine, sucre sont en hausse. Cependant, peu avant la saison de pluie, le sac de riz qui se vendait à 12500 F CFA est aujourd’hui à 15000 F CFA. Le sac de maïs qui coûtait 25000 se vend actuellement à 30.000 et le koro d’oignon est passé de 1500 à 4000 F CFA.

À Mao, également le constat est le même. Les prix des moutons sur les marchés sont élevés contrairement à l’année passée et à la même période. Au marché du bétail de Mao, selon les commerçants, les prix des moutons varient en fonction de leur taille. Ils sont vendus entre 38 000 et 125 000 F CFA. Selon certains commerçants, les clients sont moins nombreux que d’habitude vue les prix élevés. Ils disent avoir dépensé beaucoup d’argent avant d’amener les moutons à Mao, à cause des nombreuses taxes à payer, notamment celles réclamées par la mairie pour le droit de place et celles demandées par d’autres personnes.

Quant aux clients rencontrés, ils considèrent que les moutons sont chers. Il faut noter que pendant la saison des pluies, les éleveurs de bétail des environs de la capitale partent très loin.