Par Mailamba Djirab
La situation est alarmante dans les marchés de N’Djamena et pose un véritable problème de santé publique. Au marché Dombolo, sis au quartier Ardep djumal les articles sont étalés à même le sol. Les matières fécales provenant des eaux refoulées par les égouts sont charriées vers les étals. C’est dans cet environnement impure que certains commerçants exercent leurs activités.
Au marché de Dembé, les abords des voix publiques sont érigés en point de ventes des crudités et autres aliments au mépris des règles d’hygiène. Le décor est le même au marché Adala. Les articles sont vendus à côté des flaques d’eaux puants. Les bouteilles en plastiques, les peaux de bananes et les déchets alimentaires, jonchent les lieux et dégagent des odeurs pestilentielles.
Selon les commerçants, la responsabilité de l’entretien des marchés revient à la municipalité. Car, eux, disent-il, s’acquittent de leur devoir en payant mensuellement les taxes et impôts.
Tilnana Haoua Ali Garanti, responsable du centre de santé d’Ardép-Djoumal, rappelle que cette situation expose les consommateurs à des maladies hydriques, notamment le choléra, la typhoïde et la dysenterie. Elle conseille, à cet effet, de laver les fruits et légumes à l’eau de javel avant toute consommation.