A Bol chef-lieu de la province du Lac, le poisson se raréfie ces derniers temps, grimpant son prix sur le marché. Pour s’en procurer, les consommateurs se font les bras de fer avec les vendeuses, au quotidien.
Quelles en sont les raisons ? Selon les arguments avancés par les pêcheurs, le déplacement des herbes mouvantes occupe la grande partie des zones où ils doivent étendre leurs filets ou autres instruments de pêche. A cela s’ajoute la question de l’insécurité qui exige une prudence dans les zones de pêche. Pour eux, cette période de fraîcheur n’est pas aussi propice pour la pêche, car les poissons trouvent refuge dans les profondeurs des eaux.
Les consommateurs, quant à eux, accusent la colonne des femmes grossistes venue de N’Djamena, qui défilent chaque jour dans la ville et parfois dans certaines îles et autres localités pour se procurer du poisson. « Ces femmes exagèrent et ne nous respectent pas », lance une consommatrice.
Une autre consommatrice se lamente de la hausse du prix du poisson. « Avant, quand j’achetais le poisson pour 500 frs, cela suffisait à satisfaire ma famille. Pour l’heure, il faut 2000 frs, voire plus et c’est difficile », s’indigne-t-elle.
Ousmane Amigué (correspondant)
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