Depuis hier, à Mao, chef-lieu de la province du Kanem, une brume de poussière s’est installée réduisant considérablement la visibilité et perturbant le cours de vie des habitants.
De la poussière désertique à perte de vue. L’air est devenu totalement irrespirable à Mao. Pas une première fois dans cette localité, ce phénomène n’est pas sans risques sanitaires sur la population. Elle affecte également les activités économiques de la ville.
Un tour dans la ville de Mao, l’on regarde des personnes masquées avec des turbans, cache-nez, boubous ou bonnets pour se protéger contre le vent et la brume de poussière. Des grandes rues désertes et peu de marchandises sur les marchés.
Interrogé, Moussa Ali Mahamat, commerçant au grand marché de Mao a indiqué que la brume de poussière a empêché aux marchands d’exposer leurs produits. « Il est de regarder au-delà de deux mètre alors nous ne pouvons pas étaler nos marchandises dans ces conditions ».
« Le vent et la poussière sont des phénomènes qui changent souvent au bout de quelques jours donc nous n’avons pas d’autres choix que de patienter », a souligné Mahamat Idriss, aussi commerçant.
Cette brume sèche et poussiéreuse affecte également d’autres localités du Tchad dont N’Djamena.