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Environnement

Tchad : Le Parlement Mondial de la Jeunesse pour l’Eau du Tchad plaide pour la préservation du lac Tchad

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Au Tchad, l’accès à l’eau est une source de conflits dans certaines provinces. Cela provoque parfois des pertes en vies humaines. Pour attirer l’attention sur l’importance de l’eau, mais aussi pour évoquer l’aspect de sa gestion durable face au changement climatique, le Parlement mondial de la jeunesse pour l’eau du Tchad, organise du 5 au 6 avril 2024 à N’Djamena, un dialogue régional de la jeunesse au lac Tchad. Ce dialogue se tiendra en marge à la 10ème édition du forum mondial de l’eau qui se tiendra à Bali, en Indonésie, en mai 2024.

Axé sur le thème « la préservation du lac Tchad pour une intégration régionale : paix, sécurité et développement », ce dialogue est organisé conjointement avec le réseau des Parlements de la Jeunesse pour l’Eau du bassin du lac Tchad.

L’objectif est de « rassembler les jeunes de ces différents pays afin de réfléchir, d’échanger sur les enjeux sécuritaires, climatiques et économiques autour de l’eau, notamment dans le Bassin du lac Tchad », a indiqué Kaïra Baké, le chargé de mobilisation des participants à cette rencontre. Ce sera aussi, selon lui, « l’occasion pour les jeunes leaders et décideurs locaux d’être informé de l’importance du forum mondial de l’eau, d’identifier les priorités de la région et de recueillir des recommandations qui seront présentées lors du 10ème forum mondial de l’eau à Bali ».

D’après Kaïra Baké, la plupart des riverains du lac Tchad n’ont pas accès à l’eau potable, bien que certains partenaires soutiennent le gouvernement tchadien en installant des forages, pompes manuelles et autres. Pour changer la donne, il faudrait impliquer la jeunesse qui, selon M. Baké, constitue aujourd’hui  une source très importante en matière d’innovation. « Nous pensons que le rassemblement de ces jeunes portera de solution lors de ce dialogue en vue. Nous faisons beaucoup plus de plaidoyers auprès de nos gouvernements respectifs. Quand on parle de plaidoyer, c’est un long processus et les résultats ne peuvent pas être atteints d’ici deux ou trois mois mais à long terme ». Il poursuit : « ce plaidoyer est appuyé par le secrétariat international de l’eau et c’est ce qui nous donne un peu de crédibilité pour pouvoir toucher du doigt les décideurs politiques et ainsi arriver à renverser la tendance ».

À propos de l’auteur

Tamaltan Inès Sikngaye