Le Centre Juridique d’intérêt public (Pilc), avec l’ appui du Ministère de la femme, de la protection de la petite enfance et de la solidarité nationale, organise ce 19 décembre, au Cefod, un atelier de lancement du processus d’élaboration du protocole de référencement des cas de VGB. C’est dans l’optique d’améliorer le statut de la femme tchadienne.
Les enfants, adolescent(es) et femmes des provinces du Lac, Hadjer-Lamis, Moyen Chari et de la ville de N’Djamena sont les principales cibles du projet d’ « appui à la prévention et réponse aux urgences liées aux violences basées sur le genre ». Projet dans lequel s’inscrit le processus d’élaboration du protocole de référencement des cas d’inégalités, dit, ligne de conduite pour garantir la prise en charge efficace et le suivi des cas de violences par Noura Gamane, Directrice de la promotion et de la protection des droits de la femme au Ministère de la Femme, de la protection de la petite Enfance et de la Solidarité nationale.
D’après Beassoum Kemneloum Anicette, Chargée de Programme et Coordinatrice des projets au Pilc, la prise en charge des survivants des violences se veut multisectorielle. Ainsi, pour ce protocole de référencement, des actions doivent être proposées pour que la prise en charge soit efficace tant sur le plan médical, psychosocial, sécuritaire, judiciaire qu’économique. Beassoum Kemneloum Anicette a rappeler que la persistance des inégalités réduit les capacités des filles et des femmes d’accéder aux ressources et de participer effectivement aux prises de décisions.
142ème pays sur 146, le Tchad n’est malheureusement pas un bon exemple en matière d’égalité entre hommes et femmes, soutient Betdji Doline, Spécialiste protection de l’enfant à l’Unicef. Tous les acteurs de la protection de la femme et de l’enfant sont ainsi mobilisés à travailler ensemble en vue d’atteindre les objectifs fixés dans ce sens.
