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Tchad : Plusieurs quartiers à N’Djaména et dans la province de Hadjer-Lamis font face à la montée des eaux

14 octobre 2022
Temps de lecture : 3 minutes

Depuis plus d’une semaine, les eaux de deux fleuves Chari et Logone sont sortis de leurs lits. Les populations riveraines font face à une situation d’inondation sans précédent. Cette montée des eaux n’est pas seulement à N’Djaména mais plusieurs villages de département de Haraze-Al-Biar dans la province de Hadjer-Lamis font face à cette catastrophe.

Dans la sous-préfecture de Mani, plusieurs villages et champs sont menacés par la crue des eaux. Contacté par téléphone, Djibrine Djaber le chef de village Mandafil se dit très préoccupé par cette situation de montée des eaux du fleuve. « Depuis hier soir nous sommes debout pour contrecarrer cette montée des eaux en mettant des masses de terre en sacs afin de faire des digues. Il faut rappeler que la montée des eaux a déjà englouti tous les champs et qui menace les habitations de notre village », a-t-il déclaré. Le village Mandafil est complètement enclavé par les eaux. Les inquiétudes de la population ont atteint son paroxysme depuis hier. Elle ne sait à quelle fin se vouer.

« Nous ne savons quoi faire pour l’instant car nous n’avons pas la capacité nécessaire pour faire face à cette situation. C’est pourquoi nous demandons aux autorités tchadiennes et ses partenaires techniques et financiers ainsi que les personnes de bonne volonté de venir nous secourir de cette situation très difficile que nous traversons. Nous avons perdu nos champs et aujourd’hui nos habitations sont menacées par les eaux, conclut un autre habitant du village Mandafil dans le Canton Mani.

Pour le moment, les conséquences de cette montée des eaux sont nombreuses. Des habitations menacées, des champs engloutis aux alentours du bras des fleuves Chari et logone et un risque très élevé d’enclavement du village vis-à-vis des autres localités.

Prévenir vaut mieux que guérir n’a-t-on pas coutume de dire. C’est pourquoi pour faire face à cette montée des eaux, les riverains auront besoin de sacs pour mettre le sable, les pelles, les pioches et les autres matériels nécessaires pour poser des digues afin d’éviter le pire.

Montée des eaux à Kousserie dans l’extrême nord du cameroun,

Des milliers des déplacés internes, des maisons détruites et des champs engloutis, sont entre autres les dégâts de la montée des eaux depuis hier à Kousserie. Situé dans l’extrême nord du Cameroun et la ville jumelle de N’Djaména. Selon les habitants de la localité la situation devient de jours en jours inquiétante et les assistances tard à venir. Ainsi, des maisons sont effondrées et les personnes sans-abris sont nombreuses, et l’eau continue ses dégâts dans la ville.

Par Mahamat Ali Mouta

Mots-clés: #Tchad

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Mouta Mahamat