Les conflits entre hommes-éléphants sont récurrents dans la province du lac. Cette espèce protégée est au centre de toutes les préoccupations au regard des dégâts matériels, qu’elle engendre dans les champs et les polders.

La cohabitation avec les autochtones est difficile et les attaques s’intensifient. Les dégâts s’accroissent sans que des mesures idoines ne soient trouvées. Cette situation n’augure pas des lendemains meilleurs. Elle accentue la souffrance des populations déjà affectées par les effets du changement climatiques.

Face à cette situation, la présidente de SOS éléphant, Stéphanie Vergniault propose ‘’ l’approche intégrée’’, qui est une approche qui tient en compte la sécurité des habitants, la protection des récoltes et la coopération avec les éléphants.
Stéphanie Vergniault souligne que l’aménagement des zones potentiellement écologiques pour ces pachydermes s’impose également. Selon elle, ces corridors vont permettre aux éléphants de se déplacer sans interférer sur les activités humaines.
Nous vous proposons l’intégralité de l’interview qu’elle a accordé à Mahamat Ali Mouta.