Le Bureau de la Banque mondiale (BM) au Tchad, a rendu public un communiqué de presse ce 6 juin 2022. Le document dit que l’économie du Tchad s’est contractée depuis 2015. Cette contraction économique à empêcher le pays de réduire la pauvreté et d’améliorer ses résultats en matière de développement selon de nouvelles analyses publiées par l’institution de Breton Wood dans le cadre de la deuxième semaine du savoir organisée du 6 au 8 juin 2022 dans la capitale tchadienne.
D’après ce communiqué, les auteurs de ces nouvelles analyses soulignent le besoin de développer des chaînes de valeur agricole et d’élevage plus solides afin de diversifier l’économie, assurer une meilleure sécurité alimentaire et promouvoir une croissance durable. Selon ces études, l’important ce sont les réformes audacieuses, la réduction des vulnérabilités à long terme, tout en profitant des opportunités offertes par la transition politique, la hausse des prix du pétrole et la restructuration de la dette.
La deuxième édition de la semaine du savoir placée sous le thème : « Nourrir la population tchadienne : vers la transformation des chaînes de valeur de l’agriculture et de l’élevage » a été choisi pour lancer les débats sur l’état des connaissances et apporter de nouvelles pistes de réflexion pour améliorer les conditions de vie et promouvoir les opportunités pour la population tchadienne. Selon le document, Rasit Pertev, représentant résident de la BM pour le Tchad, a affirmé que, « la crise alimentaire mondiale et l’inflation généralisée en cours doivent inciter à la réflexion quant aux réponses adéquates à apporter surtout dans un contexte aussi fragile et austère que celui du Tchad ».
Les raisons identifiées selon le document, c’est la suspension de deux mois de production de pétrole dans les usines Esso, des perturbations de l’activité économique dues à l’insécurité sociopolitique et des contraintes de liquidité en raison des retards dans la restructuration de la dette.
Avec une reprise économique lente et fragile, les effets négatifs de la pandémie sur les ménages pauvres et vulnérables devraient perdurer à court et moyen terme, signifie toujours le document. Le communiqué met en exergue, l’inflation due à la crise Russie-Ukraine. Cette crise, indique le document, a également des répercussions négatives sur les ménages les plus pauvres et vulnérables. Le rapport identifie aussi trois contraintes pour une croissance inclusive et résiliente. Ce sont, la violence et la fragilité politique, la volatilité des revenus pétroliers, et l’impact du changement climatique.
Source : communiqué de la banque mondiale