Un conflit a opposé ce samedi 7 aout deux communautés dans le village de Zohana, dans le Hadjer Lamis : les Boulala, cultivateurs sédentaires et des Arabes, éleveurs nomades. Le bilan fait état de vingt-deux personnes tuées et dix-huit blessées.

A l’origine de ce conflit, on trouve une fois encore un problème foncier dans cette région du centre du Tchad. Une communauté voulait s’installer sur un espace non occupé et l’autre a voulu l’en empêcher.  Afin de rétablir et maintenir le calme, des forces de l’ordre ont été déployées sur place.

Selon Amina Kodjiana, gouverneure de la région du Hadjer Lamis, les chefs coutumiers ont été impliqués pour permettre de résoudre ce conflit qui n’est pas le premier. Rappelons qu’en décembre dernier, onze personnes ont trouvé la mort dans le sud du pays dans un conflit identique et en février, dans la même région, trente-cinq personnes avaient déjà péri. Aujourd’hui le calme est revenu dans la zone du conflit après que les autorités aient procédé au désarmement des civils.