Ecouter en direct
Radio Ndarason Internationale

Humanitaire

Tchad : Un projet de gouvernance foncière locale lancé

Temps de lecture : 3 minutes

Le Consortium constitué de l’Oxfam, le Kadaster International et la FAO, a organisé ce mardi 4 juin à N’Djamena, le lancement officiel du projet « Amélioration de la gouvernance foncière locale du Tchad ».  S’en était suivi un atelier technique de démarrage dudit projet qui se déroulera du 4 au 6 juin 2024 à N’Djamena.

Financer par le gouvernement néerlandais à travers l’agence RVO, ce projet d’une durée de trois ans allant de janvier 2024 à janvier 2027, sera mise en œuvre dans deux zones pilote à savoir le Barh Linia et une autre zone pilote qui sera identifié.

L’objectif est qu’à la fin de sa mise en œuvre, « les terres et les ressources naturelles soient gérer de manière équitable avec les droits fonciers sécurisés pour tous, en particulier pour les groupes vulnérables afin de contribuer à la sécurité alimentaire et nutritionnelle à la cohésion sociale, au moyen de subsistances durables, à l’écosystème et au développement socio-économique du Tchad », a informé Koulsoum Sawadogo, la représentante du Coordinateur du Consortium.

Plus spécifiquement, le projet vise assurer la sensibilisation du cadre juridique et réglementaire l’amélioration de la compréhension du système sociaux des propriétés foncières et des règles et des rôles des acteurs dans la gouvernance foncière. Il s’agit aussi de garantir le renforcement des capacités institutionnelles et techniques des acteurs clés de la gouvernance et de l’administration foncière au niveau national. Il est également question de développer et tester des méthodes sociaux techniques innovantes et aussi d’informer l’opinion sur les processus des reformes foncières.

Dans son allocution de lancement du projet, Kouladje Mbainarem, le représentant du Ministre de l’Aménagement du Territoire, de l’Urbanisation et de l’Habitat, a réaffirmé l’engagement de son département à veiller à ce que « le renforcement institutionnel et technique des acteurs clés de la gouvernance foncière et de l’administration foncière au niveau local soit effectif afin de participer valablement aux textes qui seront développés ainsi que des méthodes innovantes adaptées au contexte local pour sécuriser les droits fonciers et la gestion des conflits fonciers ».

Le chargé de programme à FAO, Mahamat Sorto, a pour sa part, indiqué que la question foncière est véritablement importante et est au cœur du mandat de la FAO. Ce projet « offre la possibilité de travailler de manière concertée avec les communautés locales qui sont beaucoup plus concernées par les problèmes fonciers afin de co-construire ensemble, des solutions innovantes, justes et durables », dit-il.

 

 

 

 

 

À propos de l’auteur

Tamaltan Inès Sikngaye