Au Tchad, les conseillers nationaux ont examiné ce 31 mai, le projet de loi visant à créer une Agence nationale de protection et de promotion des droits des personnes handicapées. Ce projet constitue un pas de plus vers une société plus inclusive et équitable pour tous, où les personnes handicapées peuvent pleinement participer et bénéficier des opportunités offertes. A l’issue des débats, le projet a été adopté par 134 voix pour, 0 contre et 0 abstention.
Face aux conseillers nationaux, la Ministre du Genre et de la Solidarité nationale, Mme Amina Priscille Longoh a fait comprendre que, c’est dans le souci de créer de meilleures conditions d’épanouissement des personnes handicapées et leur offrir de meilleures opportunités, que le Tchad a ratifié la Convention des Nations Unies, relative aux droits des Personnes Handicapées (CDPH) par la loi n°0024/PR du 9 novembre 2018.
Laquelle Convention, selon la ministre, a pour but de créer les conditions nécessaires pour l’accès des personnes handicapées aux services de santé, à l’éducation et à la formation professionnelle, à l’emploi et à l’auto-emploi, aux droits à la culture, aux sports et loisirs à l’information, au transport, à l’habitat, ainsi qu’à la sécurité. Elle a ajouté que le gouvernement avait pris d’autres mesures d’accompagnement en faveur des personnes handicapées dont l’intégration de plusieurs d’entre elles à la fonction publique, à l’exonération des frais d’inscription dans les établissements scolaires et universitaires aux élèves et étudiants vivant avec handicap et à ceux dont les parents sont handicapés.
Ainsi, pour Amina Priscille Longoh, la création d’une telle Agence servira de cadre de mobilisation des ressources pour la mise en œuvre des actions et le respect des droits des personnes. Ce qui, selon elle, renforcera leur pouvoir économique car, « cette agence disposera d’une autonomie de gestion basée sur les principes de transparence, de redevabilité et de gestion centrés sur les résultats », a déclaré Mme Amina Priscille Longoh.