Deux ex-femmes otages de Boko Haram maintenues pendant plusieurs années en captivité par les éléments du groupe Boko-Boko, ont relaté le vendredi dernier le calvaire et la souffrance qu’elles ont vécue durant leur captivité.
Interrogé par Radio Ndarason Internationale à Maiduguri, au nord–est du Nigeria, l’une des victimes a indiqué avoir subi des humiliations et sévices corporels.
La victimes a déclaré : « J’étais à Dalo. Souvent lorsqu’ils arrivent, ils ne veulent que me marier. Par la suite, ils m’ont capturé. J’avais essayé de m’échapper à plusieurs reprises. Mais, ils réussites par me rattraper et me ramener. »
La jeune dame a indiqué avoir réussi à s’échapper lorsque la personne chargée de la surveiller s’était endormie. Les fait se sont produits dans la journée a-t-elle indiqué.
Le second otage a déclaré pour sa part avoir été forcé par le groupe Boko Haram à se marier à l’un des leurs. Elle a dit avoir vécu trois années de vie conjugale avant de poursuivre qu’elle a un enfant aujourd’hui. Cette jeune femme a souligné en outre avoir soufferts du manque d’eau au cours de sa détention. Elle a déclaré : « Je suis ici depuis deux mois. Nous avions fait quatre ans a Dadjen pendant cette périodes nous avons été maltraités. Quand nous étions là-bas nous n’avons rien même pas les habits pour nous vêtir. »
Pour la petite histoire, dans la nuit du 14 et 15 avril 2014, deux cent soixante-seize lycéennes ont été enlevées par des éléments du groupe Boko Haram dans la ville de Chibok, dans l’Etat de Borno, au Nigeria. L’attaque a été revendiqué le 5 mai par Abubakar Shekau,le chef du groupe Boko Haram qui condamne l’éducation occidentale. Ces dernières ont été ensuite mariées de forces à des combattants et détenues pendant des années dans la forêt de Sambisa, le sanctuaire des djihadistes.
Sur les deux-cent soizante-seize lycéennes enlevées, cinquante-sept sont parviennu à s’enfuir peu après un raid, cent dix-sept ont été libérées en 2016 et 2017 après des négociations entre le gouvernement nigérian et Boko Haram. Cent douze sont toujours portées disparues depuis 2018.