La situation humanitaire dans le bassin du Lac Tchad est marquée cette semaine par la création d’un nouveau centre de santé à Kiskira et un appui humanitaire à plus de douze mille femmes déplacées au Nigeria et au Tchad.
En effet , le 28 avril 2019, douze mille femmes victimes de l’insurrection de Boko Haram dans l’Etat de Borno ont suivi une formation en acquisition de compétences. Borno est un Etat situé au Nord-est du Nigéria. La formation a été initiée par l’ONG « Fonds de soutien aux victimes ».
Selon Alh Tijjani Musa Tumsa, la vice-présidente de la commission présidentielle du « Fonds de soutien aux victimes », cette formation permettra aux femmes de créer des activités génératrices de revenus et se prendre en charge.
Le lendemain, soit le 29 avril, plus de 60 femmes déplacées à Koudouboul ont bénéficié chacune une somme de quatre-vingt mille francs cfa de l’ONG internationale International Rescue Cometee. Ce site des déplacés est situé à une vingtaine des Kms au Nord-ouest de Liwa dans la province du lac Tchad. Cette action humanitaire est la suite de l’opération entrepris, il y a deux semaines dans les différents sites des déplacés de Fouli. L’objectif est de soutenir les femmes vulnérables. Interrogés par Radio Ndarason Internationale, les bénéficiaires ont remercié l’ONG Rescue Cometee pour cette action humanitaire.
Toujours, le même jour, les habitants de la ville de Guedam dans l’Etat de Yobé ont demandé à l’agence de sécurité et à leurs autorités de leur aider à rouvrir leur marché communautaire. Selon Abba Rashid, le président l’association du marketing à Yobé, le marché est fermé depuis deux mois pour des raisons de sécurité avant et après les élections.
Pour finir, rappelons que, à Kaffia, les déplacés du site de kaffia vivent sous une chaleur de pomb depuis déjà deux semaines. Ce site se trouve à l’Est de Bagasola dans la région tchadienne du Lac. Selon l’un des déplacés interrogé le lundi 29 avril 2019 par Radio Ndarason Internationale, ils n’ont ni arbre, ni ombre où se reposer.
A Salia, un village situé à une quinzaine de kilomètre au sud-ouest de Kiskira un nouveau centre de santé vient d’être crée. C’est une œuvre réalisée par la délégation sanitaire provinciale de Salia. Les patients viennent de loin pour se faire consulter. Selon le représentant du chef de canton de Kishira lawana moussa, la présence de ce centre de santé dans cette province est un soulagement pour tous les habitants.