Un enfant sur trois dans le monde, soit 739 millions, est exposé à des pénuries d’eau élevées ou très élevées, selon un nouveau rapport du Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF), publié le lundi 13 novembre.
La diminution de la disponibilité en eau et l’insuffisance des volumes d’eau potable et du nombre d’installations sanitaires exposent les enfants à un risque encore plus grand de problèmes de santé mentale ou physique, déplore l’Unicef.
Le rapport intitulé « The Climate Changed », publié en anticipation du sommet de la COP28 sur le climat, met l’accent sur la menace qui pèse sur les enfants en raison de la vulnérabilité hydrique, l’une des conséquences des changements climatiques. Le rapport analyse les impacts de trois niveaux de sécurité de l’eau dans le monde à savoir la pénurie d’eau, la vulnérabilité de l’accès à l’eau et le stress hydrique.
Dans son rapport, l’Unicef montre que les enfants les plus durement touchés vivent dans des pays à revenus faibles et intermédiaires, précisément en Afrique subsaharienne, en Asie centrale et du Sud, et en Asie de l’Est et du Sud-Est. En 2022, 436 millions d’enfants vivaient dans des zones extrêmement vulnérables en matière hydrique.
Parmi les pays les plus touchés figurent le Niger, la Jordanie, le Burkina Faso, le Yémen, le Tchad et la Namibie, où huit enfants sur dix sont en danger. Dans ces circonstances, les investissements en eau potable et en installations sanitaires constituent une première ligne de défense essentielle pour protéger les enfants des effets du changement climatique.
Ainsi, l’Unicef appelle à investir dans des services adéquats d’approvisionnement en eau salubre et d’assainissement comme une première mesure de défense pour protéger les enfants contre les effets des changements climatiques.