Lors de la présentation définitive du bilan des manifestations, la police tchadienne a fait cette déclaration : 14 personnes ont été arrêtées le 5 février dont 7 membres de la plateforme des diplômés sans emploi, en instance d’intégration à la Fonction publique, et d’autres ont été arrêtés le 6 février lors de la marche organisée par les Transformateurs. Ces derniers selon la police seront mis à la disposition du parquet. Ils sont accusés de trouble à l’ordre public, atteinte à l’intégrité physique des agents, et destruction des biens publics.
Paul Manga, porte-parole de la police a déclaré que : « La responsabilité de ces actes de vandalisme incombe aux organisateurs des marches interdites. Ces actes constituent de la rébellion ». Le 5e substitut du procureur de la République près le tribunal de grande instance de N’Djaména, Adam Mahamat Zene, estime que ces personnes ont commis des actes «de vandalisme, de rébellion et de résistance aux forces et la loi sera appliquée dans toute sa rigueur ».
Il y a parmi ces personnes arrêtées, Mahamat Nour Ibedou de la Convention tchadienne pour la défense des droits de l’homme (CTDDH), Fatimé Abdelkerim Soumaïla, trésorière du parti Les Transformateurs. Ces derniers avec quelques autres refusent de se présenter au parquet et exigent la présence de leurs avocats.