Le projet de « Renforcement de la résilience et de la cohésion sociale » dans les zones frontalières du Niger et du Tchad, (RECOSOC) organise depuis hier à Mao, chef-lieu de la province du Kanem, une formation sur l’analyse et la sensibilité aux conflits, au profit des journalistes des médias publics et privés ainsi que des animateurs de radios communautaires.

L’objectif de cette formation est de renforcer la capacité des hommes de médias sur la sensibilité aux conflits mais aussi leurs aptitudes et compétences à amener les communautés bénéficiaires à la résilience et à la cohésion sociale. Il est aussi question d’aborder le theme de  l’amélioration de la sécurité alimentaire et nutritionnelle dans les régions les plus fragiles du Niger et du Tchad.

Financé par l’Union Européenne à travers le programme de développement d’urgence pour une durée de 4 ans, le projet intervient dans deux pays à savoir le Tchad et le Niger. Pour le Tchad, quatre communes sont concernées à savoir Dibininitchi, Liwa, Daboua dans le Lac et Kékédina au Kanem. Selon le formateur, Nisso Kaokamla, RECOSOC veut amener les journalistes à mieux appréhender les conflits, afin d’apporter une analyse qui leur permettra de proposer des pistes de solutions aux conflits.

La formation est assurée respectivement par DJIBRILE SIDICK, responsable de suivi évaluation d’Alert international et NISSO KAOKAMLA chargé de capitalisation et communication du projet RECOSOC. Durant deux jours, les journalistes venus du Lac et du Kanem, auront à échanger sur les conflits et la violence, la communication stratégique ainsi que le rôle de la radio dans la société et la cohésion sociale.

Prennent part à cette atelier les représentants de plusieurs radios: Ndarason international, Ningui FM de Bagasola, Kadaye et Onama de Bol, Djimi et Onama de Mao, Bissam de Mando, Al-Bcharre de Noukou, le journal en ligne Toumaï Web Mediaş et quelques blogueurs indépendants.