La Confédération Suisse et la République du Niger ont signés un accord de coopération pour renforcer le secteur de l’eau, l’hygiène et l’assainissement. L’accord d’un montant de 2,4 milliards de FCFA a été signé par le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères et de la coopération, M. Hassoumi Massoudou et l’ambassadeur de la Confédération Suisse au Niger avec résidence à Abuja, SE Georg Steiner. Ce financement le premier du genre après plus de 40 ans d’actions en faveur du développement socio-économique au Niger.
Avant ce financement, la confédération Suisse avait déjà financé le programme Hydraulique Rurale d’Appui au secteur Eau et Assainissement (PHRASEA) à hauteur de 16.420.000 francs suisses pour la période 2012-2015 et de 15.000.000 de francs suisses pour la période 2016-2020. La signature de l’accord relatif au mécanisme du fonds commun du programme sectoriel eau, hygiène et assainissement va du 12 janvier 2022 au 31 décembre 2023. Depuis 1979, les programmes financés par la Suisse au Niger ont permis de réaliser plusieurs points d’eau pour les humains et pour le bétail dans les régions de Dosso, Maradi et Tillabéri, de même que de renforcer les capacités des acteurs en charge de l’eau et de soutenir les reformes du secteur.
Le programme eau, hygiène et assainissement, selon les explications du ministre d’Etat Hassoumi Massoudou, a pour objectif général d’assurer la disponibilité et la gestion durable de l’eau et de l’assainissement pour toute la population du Niger, tout en assurant un accès universel et équitable à l’eau potable à un coût abordable à l’horizon 2030.
L’ambassadeur de la Confédération Suisse au Niger a déclaré que la coopération suisse accompagne, depuis plus de 40 ans, le Niger dans différents secteurs de son développement socioéconomique tels que l’éducation, la formation professionnelle, la sécurité alimentaire et nutritionnelle, la gouvernance et la décentralisation. La Suisse, dit-il, a un engagement de longue date au secteur de l’eau au Niger grâce à la mise en œuvre de plusieurs programmes à travers des mandataires et non à travers les mécanismes nationaux.
