Les déplacés du camp de Jiddari Polo à Maiduguri, chef-lieu dde l’Etat de Borno au Nors-est du Nigeria, demandent aux autorités locales et organisations non gouvernementales de Maiduguri de leur venir en aide. Selon les responsables de l’agence de gestion des situations d’urgence, SEMA, ces déplacés manquent de nourriture, d’abris où dormir, et de commodité sociales générales.

Quelques déplacés interrogés mercredi par Radio Ndarason Internationale ont indiqué, vivre dans une précarité absolue. Ces démunis ont également déclaré, vivre dans un camp n’appartenant pas à leur Etat.  « Là où nous sommes campés actuellement, n’est pas une propriété de l’Etat. Elle appartient à un fortuné qui est un ami de notre chef de village », explique l’un des déplacés à Radio Ndarason Internationale.

Selon ce déplacé, le chef de village fait également parti des déplacés. Mais compte tenu du fait, qu’il n’a pas d’abris où vivre avec sa famille, son ami lui a proposé de venir s’installer provisoirement sur ce terrain, le temps que la paix et la quiétude sociale  revienne dans le village.

Un autre déplacé a déclaré que les déplacés  subsistent également dans ce petit camps. Selon lui, il y a des déplacés qui viennent demander un peu d’espace pour s’y installer. On les leur accorde, et ils y construisent des cases et y vivent.

Selon un rapport des Nations Unies publiés il y a un mois, plus de 30 milles personnes déplacées se trouvent à Maiduguri dans le Nord-est du Nigeria depuis plus de 45 jours. Ce phénomène est consécutif à la recrudescence des attaques des présumés Boko Haram, et combats entre l’armée nigériane et les membres de ce groupe djihadiste.