A Massakory, le diagnostic de la situation foncière de la zone sahélienne du Tchad était hier au centre d’une rencontre provinciale. L’objectif est de discuter avec les parties prenantes sur les enjeux et défis à relever en matière de gouvernance foncière et d’identifier les axes stratégiques de la politique nationale foncière.
Cet atelier est le premier des trois prévus qui vise à sensibiliser des acteurs dans les différentes zones agroécologiques sur le processus d’élaboration de la Politique Foncière Nationale du Tchad. Étape clé dans le processus, cette rencontre permettra aux participants de discuter des enjeux et défis à relever en matière de gouvernance foncière et d’identifier les axes stratégiques de la Politique Nationale Foncière. C’est en tout cas ce qu’ a souligné le directeur général des affaires foncières et de la législation du ministère de l’Urbanisme, Idriss Bachar karry.
Le secrétaire général de la Province de Hadjer-Lamis, Ahmat Mahamat Tolli, a souligné, que le Tchad ne dispose pas d’une politique foncière qui donnerait une vision et des orientations sur la gestion de son patrimoine foncier. Plusieurs ministères, dont celui chargé des Affaires foncières, ont donc souligné l’importance de lancer la réflexion sur la question, a-t-il ajouté.
Cependant, l’atelier vise à diagnostiquer la situation foncière et prévenir des conflits liés à titre foncier au Tchad. Il faut le signaler, cet atelier est une initiative du ministère de l’Aménagement du Territoire en partenariat avec l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture.
Durant deux jours, les participants vont échanger et discuter sur les thématiques préalablement ciblées par les experts. Huit (8) provinces de la zone sahélienne notamment le Hadjer-Lamis, le Salamat, le Kanem, le Lac, le Barh El-Gazel, le Batha, le Guera et le Chari-Baguirmi y prennent part.