Le pape François a dénoncé le mercredi dernier les agissements des groupes extrémistes au sahel. C’est à l’occasion de la célébration de la fête de Noël célébrée ce mercredi. Le souverain pontife a appelé au retour de la paix dans les pays du sahel. L’appel du pape est tombé à point nommé car les plus récentes attaques des présumés Boko Haram dans la province du lac Tchad date de deux jours.
En effet, la dernière attaque de Boko Haram dans la province du lac Tchad date de mercredi. Elle s’est produite plus précisément à Kaiga Ngouboua, localité situé à 75 Kms à l’Ouest de Bol. Trois militaires tchadiens ont été blessés lors de cette attaque. Selon les sources locales, ils ont été blessés à l’issus des tirs de roquettes des présumés Boko Haram sur un camp militaire. L’information est confirmée par des sources militaires locales à Baga Sola. Selon ces sources, ces blessés ont été transférés à N’Djamena via Bol depuis hier.
Une autre attaque est intervenue la veille de Noel à Kaïga Kidjira, près de Bagasola dans la province du lac Tchad. Kaïga Kidjira est située à une soixantaine de Kms de la frontière nigériane. Le bilan est de quatorze morts. Selon le préfet du département de Kaya cité par l’Agence de France presse, AFP, les assaillants ont attaqué un village de pêcheurs au bord du Lac Tchad. Selon la même source, cinq personnes ont été blessées et treize autres enlevées.
Une autre attaque s’est produite au deuxième jour du mois de décembre contre un poste récemment établi sur les rives du lac Tchad, à l’ouest. Selon les sources militaires citées par l’agence France presse, cette attaque a entrainé la mort de quatre militaires de l’armée tchadienne, trois autres blessés et la mort de 13 présumés Boko Haram. Bilan confirmé par le gouverneur de la province du lac Tchad, Nouki Charfadine. Selon le gouverneur, ce poste militaire est créé après l’enlèvement d’un médecin, d’un infirmier et de leur chauffeur dans cette zone.