En cette période, les orthoptères ou grillons appelés aussi criquets, se vendent en abondance sur les différents marchés de N’Djamena. C’est une activité génératrice de revenue qui est pratiqué par beaucoup de femmes dans le pays. Une équipe de la radio Ndarason Internationale s’est rendue mercredi au marché de Dembé situé dans le 6ème arrondissement de N’Djamena pour faire le constat.
Le long de la grande route de ce marché, on peut voir des vendeuses alignées. Selon les commerçantes, il y a trois types de criquet. Cependant, elles précisent que les plus succulents et appréciés sont les ambokbok.
Interrogé, une vendeuse détaillante indique que le commerce des criquets est très rentable. Elle affirme se lancer dans cette activité pour avoir un peu d’argent pour se prendre en charge car la vie actuelle n’est pas facile. Nous achetons le sac de criquet entre 30 000 à 40 000 Francs CFA pour le revendre en détail, déclare-t-elle. Elle dit vendre la mesure dénommée coro à 1000 FCFA. Selon toujours elle, le bénéfice tiré dans chaque Coro vendu est de 150 à 250.
Pour quelques clients rencontrés, le criquet est un excellent aliment qu’ils consomment presque tous les jours.
Pour rappel selon l’organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture FOA, les criquets sont très nutritifs. Ils ont une teneur élevée en protéines, matières grasses et minéraux.