Le sommet de la Francophonie s’est ouvert, samedi, en Tunisie, axé sur la coopération économique. Au total, 89 délégations sont présentes, sept organisations internationales et plus de trente dirigeants dont le Français Emmanuel Macron, le Canadien Justin Trudeau, le président du conseil européen Charles Michel ou le Sénégalais Macky Sall.
Ce 18e sommet de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) sur l’île de Djerba sera aussi l’occasion de célébrer avec retard les cinquante ans d’une organisation, fondée en 1970, et forte de 88 membres qui ne sont pas tous francophones, tels que l’Arménie, l’Egypte, la Moldavie, les Emirats arabes unis ou la Serbie.
Il faut noter qu’avec 321 millions de locuteurs, le français est la cinquième langue la plus parlée dans le monde.
Pourtant, « dans les pays du Maghreb, on parle moins français qu’il y 20 ou 30 ans », a observé Emmanuel Macron, invoquant la facilité d’usage de l’anglais ou encore la difficulté d’accéder à des livres en français à des prix abordables. Emmanuel Macron a ajouté que la langue française représente pour le continent africain, « la vraie langue universelle ». Selon lui : « la francophonie c’est la langue du panafricanisme ».