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Santé

Au moins cinquante -millions de personnes victimes de maladies mentales au Nigéria.

27 octobre 2019
Temps de lecture : 2 minutes

 

 

Au moins cinquante millions de  nigérians souffriraient de troubles mentaux selon les données publiés le vendredi passé par la direction  médicale  de  l’Hôpital fédéral neuropsychiatrique de Maiduguri. Maiduguri est la capitale de l’Etat de Borno.  L’information a été rendu publique lors de la mise en œuvre du plan stratégique de la santé mentale dans l’Etat de Borno.

Interrogé par Radio Ndarason Internationale, Dr Isa Bukar Rebebe a rappelé que plusieurs facteurs sont à l’origine  de cette maladie qui, ajoute-t-il,  touche beaucoup de personnes au Nigeria. Il a déclaré que trois personnes sur dix développent des troubles mentaux dans ce pays.

D’après Dr Isa Bukar Rebebe, les maladies mentales interviennent lorsque, les patients ne se font pas normalement soigner quand ils contractent les maladies facilement guérissables. Il parle notamment du paludisme et de la fièvre.

Pour Dr Isa Bukar Rebebe, ces maladies facilement guérissables peuvent occasionner d’autres complications lorsqu’elles deviennent chroniques.  Si cette maladie affecte beaucoup le patient, cela peut également impacter négativement sur sa santé mentale a poursuivi le médecin tout en précisant que les personnes qui consomment les stupéfiants s’exposent elles également  à  ces maladie. Selon lui, lorsque nous sommes toujours anxieux ou  réfléchissions beaucoup, il y a une forte probabilité que nous développions les troubles de comportement.

 

D’après Dr Isa Bukar Rebebe, certaines personnes accusent par ignorance les autres  de sorciers. Il déclare : «  Ils disent que c’est de l’envoutement. Pourtant il n’en est de rien. C’est juste une petite maladie  mal soignée qui a dégénérée et est devenue mentale. »

Selon l’Organisation Mondiale de la Santé OMS, en 2007, 20% des nigérians souffrent de troubles mentaux. L’OMS a indiqué que ce qui rend le problème de santé mentale plus préoccupant, c’est que la plupart des établissements de santé mentale, déjà peu nombreux, sont concentrés dans les zones urbaines.

 

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