Au Burkina Faso, c’est une lueur d’espoir pour de nombreux enfants grâce à un nouveau vaccin contre le paludisme qui atteint un taux d’efficacité de 77%, une première dans le monde. Si les tests de la phase 3 sont concluants, ce vaccin sera administré à grande échelle l’année prochaine.
Le nouveau vaccin contre le paludisme est développé par des chercheurs burkinabè de l’unité clinique de Nanoro, une bourgade située dans le centre-ouest du pays, à une centaine de kilomètres de la capitale Ouagadougou. Le R21 est une version améliorée du RTS’S efficace à 30%. Il devient le premier vaccin à franchir la barre de l’efficacité vaccinale de 75% fixée par l’OMS.
« Selon le dernier rapport de l’Organisation mondiale de la santé, on a enregistré 241 millions de cas du paludisme à travers le monde et 627 000 décès. Plus de 95% des cas et de décès sont observés dans la région africaine et particulièrement chez les enfants de moins de cinq ans. L’avènement d’un vaccin efficace constitue une lueur d’espoir non seulement pour les enfants, leurs parents et nous les médecins », se félicite le professeur Fla Koeta, pédiatre au CHU Yalgado Ouédraogo.
Le Burkina Faso fait partie des six pays où on dénombre le plus grand nombre de cas de paludisme dans le monde. Chez les enfants de moins de cinq ans, près de 50% des hospitalisations, plus de 41% des consultations et plus de 30% des décès sont dus au paludisme. En 2021, le Burkina a enregistré plus de 12 millions de cas de paludisme avec 4355 décès.
Avec VOA