Par Mahamat Mouta

Trois grands sujets ont marqué la semaine qui vient de s’écouler à RNI : le bois, l’eau et la chute du naïra. Cette semaine, RNI s’est fait le porte-parole de la population du lac confronté à plusieurs problèmes, dont celui du bois de chauffage. Le bois se fait très rare en effet, alors que la population n’a pas les moyens de s’offrir le gaz qui est un luxe pour ces communautés.

Ainsi, les enfants et les femmes doivent faire de longues distances pour trouver du bois mort pour préparer à manger. La recherche du bois est d’ailleurs un des facteurs qui freine l’éducation des enfants.

Du bois à l’eau. RNI s’est intéressé à la consommation de l’eau en sachet dans la province du lac. Cette « fya-wata » (fair water) est vraiment si sûre ? Par toujours, malheureusement. Le grand souhait de la population est d’avoir accès à l’eau potable. A nos correspondants, les personnes interrogées ont indiqué qu’elles qui sont obligées de consommer cette eau, car elles n’ont pas d’autre choix.

Enfin, last not least, la population dans la province du lac Tchad vit les conséquences de la dévaluation de la devise nigériane.

Le Naira est très utilisé dans les villes comme Baga Sola, Liwa, Bol et surtout dans les îles et vers les frontières entre le Tchad Niger et Nigeria. Selon nos correspondants, cette crise est vécue directement par les commerçants dans la région. RNI continue de suivre l’évolution de la situation dans la province du lac.