Au Nigeria, l’opposition conteste les résultats et dénonce des « manipulations massives ». Si le processus électoral a commencé sur une bonne note, il semble finalement laisser un goût amer à des Nigérians de plus en plus déçus par la façon dont le scrutin s’est déroulé.
Des retards dans le décompte des voix et d’importants problèmes dans le transfert électronique des résultats alimentent en effet des accusations de fraudes de l’élection présidentielle qui s’est tenue le 25 février.
Les deux principaux partis d’opposition au Nigeria réclament l’annulation pure et simple du scrutin présidentiel. Le Parti démocratique du peuple et le Parti travailliste réclament l’organisation d’un « nouveau scrutin », dénonçant des « manipulations massives des résultats ».
Ils estiment que les résultats ne reflètent pas les souhaits et les aspirations des Nigérians tels qu’exprimés dans les urnes. Ils demandent aussi « un vote de défiance » à l’encontre du président de l’Inec, Mahmood Yakubu, et appellent le président sortant Muhammadu Buhari « à tenir la promesse faite aux Nigérians de laisser comme héritage des élections libres, équitables, transparentes et crédibles ».