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Fait du jour/Education : Au Lac, les candidats au brevet de l’Enseignement Fondamental  passent l’examen

Temps de lecture : 3 minutes

Abdoulaye Issa Kanembou/ Les épreuves écrites du Brevet de l’Enseignement Fondamental (BEF) au titre de l’année scolaire 2021- 2022 ont été lancées ce lundi sur toute l’étendue du territoire national . Le coup d’envoi a été donné par le Secrétaire d’Etat à l’Education Nationale et à la Promotion Civique, Saleh Bourma, au lycée Jacques Moudeïna de Bongor, chef-lieu du Mayo-Kebbi Est. Cette année, 105 688 candidats dont 39 080 jeunes filles passent l’épreuve dans 448 centres du pays. 

Dans les provinces du Lac, du Kanem et de Hadjer Lamis, nos correspondants locaux ont fait le tour de quelques centres d’examens. Dans les centres visités, plusieurs candidats à l’examen du BEF  passaient l’examen. Les élèves étaient  visiblement motivés pour la réussite de cet examen qui constitue un passeport pour leurs études secondaires.

A Bol, dans la province du Lac, les épreuves ont été lancées par le secrétaire général de la province, Yaya Ousmane représentant le gouverneur. Ce sont au total 356 candidats dans deux centres. Dans le département de Kaya, ils sont au total 118 candidats venus de trois collèges à savoir : CEG de Baga-Sola, CEG de Dar-es-Alam et CEG Evangélique.

A Mao, dans la province du Kanem, 413 candidats francophones et arabophones sont inscrits. Selon notre correspondant local, les épreuves se déroulent normalement. Le préfet Brahim Alifa Ali, a demandé aux candidats d’être sereins et de ne pas avoir peur. « Le BEF est un examen comme les autres », a dit le préfet.

A Massakory, chef-lieu de la province du Hadjer-Lamis, ce sont 428 candidats dans le département de Dagana.  Pour le président du centre du BEF, malgré les difficultés, les enseignants ont donné le meilleur d’eux -mêmes pour finir l’année scolaire en beauté et il reste aux candidats maintenant de démontrer leur capacité.

Le président du centre, Mahamat Adoum Djibrine, a invité  les candidats à ne compter que sur eux-mêmes et à éviter la tricherie.

Interrogés, certains candidats ont dit « qu’ils étaient préparés depuis le début de l’année ».D’autres candidats ont indiqué avoir été « perturbés par les manifestations pendant les cours,  mais gardent tout de même espoir. »

La première journée a débuté avec l’épreuve de rédaction qui a duré deux heures , suivie  par les mathématiques et le civisme. Après les épreuves écrites, les candidats vont passer dans les jours à venir les épreuves physiques et orales.

À propos de l’auteur

Abdoulaye Issa Kanembou