Le prix Africa 35.35 célèbre l’excellence de la jeunesse africaine et de l’Afro-diaspora. Et parmi les 35 jeunes qui se sont dégagés du lot des 500 candidats, il y a la Tchadienne Fatimé Souckar Terab, cofondatrice d’Aya Tchad. Son projet est vu comme novateur pour la communauté.
Le prix Africa 35.35, créé en 2016, en est à sa cinquième année. Il est une initiative annuelle pour célébrer les meilleures innovations venant de jeunes africains et de l’Afro-diaspora.
Les prix 35.35 sont l’œuvre de l’Association 35.35, une organisation panafricaine de jeunes professionnels présente dans 30 pays africains, réalisés avec le concours de plusieurs partenaires institutionnels et des médias.
Les autres gagnants du prix sont Aya Chebbi, envoyée spéciale de l’Union africaine pour la jeunesse; Canary Mugume, le visage du journalisme d’enquête en Ouganda ; Emma Theofelus, la vice-ministre des technologies de l’information et de la communication de Namibie, plus jeune ministre d’Afrique ; Dudu fait des vidéos, l’apôtre de la bonne humeur du Sénégal ou encore l’Ivoirien Joseph Olivier Billey qui révolutionne l’agriculture avec des drones.
Aya Tchad a pour but de réduire la pauvreté des jeunes et des femmes à travers la promotion du développement durable, en intensifiant la création d’exploitations agricoles performantes, résilientes, créatrices d’emplois et de revenus décents pour un grand nombre.
Créée en 2016, AYA Tchad mène des activités qui couvrent le territoire national tchadien et est representée à Mongo, Mao, dans le Lac Tchad, à Ndjamena, Moundou Sarh, Abeché et Ati., avec des ramifications transfrontalières en Afrique centrale et dans l’Espace G5 Sahel. En dehors du Tchad, AYA existe dans d’autres pays parmi lesquels le Nigéria et le Cameroun.
En ce moment même, AYA Tchad organise à l’ITRAD de Gassi une activité du nom AYA Boot camp sur le thème «Accompagner les jeunes et les femmes dans leur ambition entrepreneuriale». C’est une deuxième édition, elle dure une semaine.