Ils resteraient 72 heures pour la fête des musulmans appelée aussi « fête de Tabaski ou fête de mouton’ ». Les marchés de la capitale N’Djamena, accueillent un nombre de clients estimé deux (2) fois plus qu’avant, selon les commerçants.
Ces clients dont la plupart sont des jeunes garçons et filles âgés entre 16 et 25 ans. Pendant que les jeunes garçons prennent le chemin vers les ateliers de coutures pour récupérer leurs boubous, les filles de leur côté s’orientent vers les boutiques des prêts-à-porter pour se procurer des robes. C’est ainsi que tout le monde s’apprête à fêter dans la joie et le bonheur.
Selon certains commerçants et clients interrogés par RNI, hommes, femmes, filles et garçons, cherchent des articles correspondant à leur goûts, chacun en fonction de son statut. Dans les différents marchés à Mil et marché Cholera, où RNI est passé, le climat des affaires (habillement) reste quasiment intact et aucune hausse de prix d’habillement n’a été constatée.
L’aspect vestimentaire a toujours constitué l’une des exigences des tchadiens, à la veille des fêtes. Il est visible, que cette année l’engouement n’est pas fort, comparativement à la précédente fête de Ramadan.
Selon les explications du gérant d’un atelier de couture dans le marché cholera, les préparatifs de la fête de cette année ne sont pas trop mouvementés. « Seuls les jeunes garçons qui s’intéressent trop à l’habillement pendant que les pères des familles et les femmes se soucient du prix des moutons et la gestion des affaires pour la cuisine ». A confié l’homme de la trentaine assit devant ses articles.
Ici dans les couloirs du marché cholera, nous remarquons qu’un nombre important de jeunes garçons prennent d’assaut les ateliers de coutures.
Client : « Nous sommes à moins de trois (3) jours de la fête et nous devons nous préparer. Pour que la fête soit belle et harmonieuse, nous devons donc porter un habit aussi neuf. Chacun trouve son compte, parce que la couture ne coûte pas assez chère comme la fête de Ramadan passée.
S’agissant des conditions de travail des tailleurs, il ressort que ces derniers ne subissent pas de pression comme pendant d’autres fêtes.
Selon Moussa Adam Adami , chef d’un atelier : « les activités concernant la fête de ramadan à celle de Tabaski sont nettement différentes. Les activités de la fête de Tabaski sont trop légères. Du fait que les clients ne sont pas nombreux, ils récupèrent à temps leurs affaires. Le prix dépend d’un modèle de couture à un autre. Y a plusieurs modèles de couture à bas prix. Par exemple les colles à chemise dures ou colles Mao ne dépassent pas 4000f. Ce qui fait que la plupart de nos clients préfèrent ces modèles ».