Il suffit de faire un tour dans la ville de N’Djamena pour se rendre à l’évidence. Ces femmes à la peau dépigmentée sont visibles un peu partout dans la capitale. Elles utilisent des produits éclaircissant vendus dans les différents marchés de la capitale, pour se décaper la peau. Ces produits bons marchés sont vendus par des marchands non qualifiés. Si certaines le font pour des raisons d’esthétiques, d’autres par contre le font pour attirer l’attention des hommes. C’est le cas de certaines filles, travailleuses de sexe que l’on rencontre dans les bars et boîtes de nuit de N’Djamena. En effet, pour beaucoup de jeunes filles Tchadiennes, la peau claire reste un canon de beauté et un puissant levier de séduction. Cette pratique dont, la médecine ne cesse de décrier a des conséquences incalculables du point de vue sanitaire. Elle est à l’origine de beaucoup de maladie ; notamment le cancer de la peau et la mycose. Beaucoup de filles se dépigmentent finissent par fragiliser leur peau rendant ainsi difficile une intervention chirurgicale au cas où elles tombent malade. Il est donc impératif que les filles prennent conscience des risques qu’elles encourent et adopte une attitude responsable. Car leur santé en dépend.