Depuis 2009, les djihadistes sont à l’origine de nombreuses attaques terroristes ayant déjà engendré la mort de plus de 20 000 personnes et des déplacements massifs de populations. A partir de 2013, la crise qui a commencé au Nigeria s’est étendue dans la région du Lac Tchad, au nord du Cameroun et à Diffa dans le sud-est du Niger.
A cet effet, plusieurs centaines d’écoles ont été fermées par souci de sécurité dans la sous-région. Dans la province isolée du Lac au Tchad, où vivent beaucoup de réfugiés, 62% des enfants ne sont pas scolarisés. La région de Diffa au Niger compte environ 55 % d’enfants non scolarisés. Dans l’Extrême Nord du Cameroun, près de 35% des enfants sont dans la même situation. Alors comment peut-on sauver l’éducation des enfants réfugiés et déplacés et plus particulièrement celle des filles du bassin du lac Tchad ?
Mr Oumar Ali Moustapha, Enseignant-Chercheur à l’Ecole Normale Supérieure de Ndjamena par ailleurs ancien point focal au ministère de l’éducation nationale auprès du HCR ;
Mr Abbas Abakar Abbas, Enseignant chercheur par ailleurs Directeur de Communication au Conseil Supérieur des Affaires Islamiques et
Mlle Zara Loksala Vanzou, Chargée des informations au parlement des Jeunes Filles leaders du Tchad, par ailleurs chargée de communication Des Jeunes Voix du Sahel/Tchad et aussi chargée de communication des SUPER BANAT et coordinatrice de U-Reporter section Gassi.
