Bonjour et bienvenue dans votre émission hebdomadaire Kura Bari. Nous allons échanger cette semaine de la paix. En effet, on célèbre chaque année, à travers le monde, la Journée internationale de la paix le 21 septembre. Cette journée a été créée en 1981 par l’Assemblée générale. Vingt ans plus tard, en 2001, l’Assemblée générale a décidé, par un vote unanime, que ce serait une journée de non-violence et de cessez-le-feu. L’ONU invite donc toutes les Nations et les populations à respecter une cessation des hostilités pendant cette journée et à marquer celle-ci par des activités d’information et de sensibilisation du public sur les sujets liés à la paix.
La culture de la paix est une culture du dialogue et de la prévention et, dans ce contexte, le rôle des Nations Unies n’a jamais été aussi crucial. Le Programme de développement durable à l’horizon 2030 affirme qu’« il ne peut y avoir de développement durable sans paix ni de paix sans développement durable ». Le même esprit anime les résolutions relatives à la « pérennisation de la paix » adoptées par le Conseil de sécurité et l’Assemblée générale en 2016.
Il faut alors une nouvelle approche globale pour s’attaquer aux causes profondes du problème, renforcer l’état de droit et promouvoir le développement durable, en se fondant sur le dialogue et le respect.
Mais que signifie cette journée pour les pays du bassin du lac qui font face commune depuis plus d’une décennie à l’insécurité ?
C’est en tout cas la question qui fera l’objet des discussions aujourd’hui.
On en parle justement avec Nodjigoto CHARBONNEL, Président de l’association jeunesse pour la paix et la Non-violence. Lauréat du prix Rafto pour la paix et les droits de l’homme. Prix reçu le 11 novembre 2022 en Norvège et Désiré Oubadjimdehba, Consultant Indépendant, chargé de programme et coordinateur des activités du programme YOUTHCONNEKT-TCHAD.