Ce vaste programme d’investissement d’un montant de $143 millions en faveur de l’adaptation climatique dans la région du Sahel en Afrique de l’Ouest a été annoncé lors de la COP26.
Dans le cadre de ce programme, le FIDA travaillera avec la Banque africaine de développement (BAD), le Programme alimentaire mondial (PAM) et le Groupe African Risk Capacity (ARC) pour faire face aux risques agricoles liés au climat à chaque étape. Le programme a reçu un don de $82,8 millions du Fonds Vert pour le Climat et un cofinancement de $60,4 millions du FIDA, de la BAD et de l’ARC.
C’est un vaste programme qui a été lancée et qui s’exercera dans sept pays du sahel qui sont : le Burkina Faso, la Gambie, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Sénégal et le Tchad. Il est dénommé : Programme africain de gestion intégrée des risques climatiques. L’objectif visé est la restauration des terres dégradées et la fourniture des systèmes d’information climatique et une assurance agricole. Il sera partie prenante de l’initiative de la Grande Muraille Verte.
L’initiative grande muraille verte
L’initiative africaine de la Grande muraille verte est une réponse à la désertification et à la dégradation des terres, elle doit s’étaler sur 8 000 kilomètres allant de Dakar à Djibouti. L’initiative a été relancée avec des promesses de financement de $14 milliards (€11,8 millions) sur cinq ans faites lors de la quatrième édition du One Planet Summit Biodiversite qui s’est déroulé hier à Paris. La Banque mondiale, la Banque africaine de développement, l’Union européenne, le FIDA, l’AFD sont parmi les contributeurs.
C’est un grand projet de l’Union africaine qui a vu le jour en 2007 pour verdir et développer le Sahel, le constat quelques années après est sévère. « Quatorze années après le lancement de cette initiative, les rêves se sont quelque peu estompés. Seulement 4 millions d’hectares de terre ont été aménagés sur les 100 millions prévus. Les investissements annoncés sont très en deçà des engagements pris. Ceux qui ont été concrétisés sont malheureusement caractérisés par une certaine cacophonie » a souligné le président de la Commission de l’Union Africaine, Moussa Faki Mahamat.